Marseille

Mon Gâté pour se régaler en un éclair.– Le spécialiste du chou innove et propose désormais une formule déjeuner avec une gamme d’éclairs salés ! Du gravlax de daurade-cream cheese et fines herbes yuzu et pickles en passant par les magrets de canard séchés crémeux de butternut-marrons et agrumes figues en deux façons, on se régale. Et avec ça ? Un réconfortant petit velouté d’accompagnement. La formule végé est délicieuse (pommes de terre au beurre fumé-crémeux au reblochon, pickles). Un petit chou en guise de dessert (le Prince du Piémont à la crème de noisettes est délicieux) et nous voilà prêts à affronter l’après-midi !
• Mon Gâté, café-choux, 8, rue du Jeune Anacharsis, Marseille 1er. Formule déjeuner 26 €.

Carnage et Bouillon Chave, c’est plié.– Dans quelques jours, les deux adresses fondées par le duo d’associés Aurégan Déan et Mathieu Zurcher tireront le rideau. Emblèmes bistronomiques, ces deux vitrines proposaient charcutailles, vins nature, des huîtres et coquillages. Tristesse.
Le Lauracée est vendu.- C’est Christophe Négrel qui l’annonce, avec beaucoup d’émotion dans la voix : le Lauracée est vendu. Le restaurant mythique de la rue Grignan a été racheté par un restaurateur parisien. Bien sûr, on vous en parlera très bientôt, à suivre dans le GP.

Bouches-du-Rhône

Naissance d’un cru.- L’information a fuité sur les réseaux sociaux le 6 février dernier. On a appris la reconnaissance en cru de la dénomination géographique complémentaire (DGC) Sainte-Victoire pour l’appellation Côtes-de-Provence. Seuls les vins en rouge et rosé sont concernés. Le premier cru des Côtes de Provence, c’est peut-être un détail pour vous, mais pour les vignerons de Sainte-Victoire ça veut dire beaucoup. Cette classification en cru marque le résultat de 33 ans de mobilisation pour l’Association des Vignerons de la Sainte-Victoire qui réunit actuellement 350 producteurs sous la houlette de Jean-Jacques Balikian.

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Carnet de cave

A Châteauneuf-du-Pape, un triptyque pour la famille Mayard

Apporter une bouteille de Châteauneuf-du-Pape chez des amis est une preuve de bon goût. Et dans la grande diversité des viticulteurs châteaunevois, la famille Mayard a choisi de se mettre sous la protection du chiffre 3. Trois comme le frère, Didier, et ses deux soeurs, Françoise et Béatrice, qui ont pris la direction du domaine ancestral. Les générations d’une même famille se succèdent sur cette terre depuis 1845 et cultivent désormais 43 hectares de vignoble qui produit, à 95%, un rouge AOC châteauneuf-du-pape des plus réussis. Et si on passait la famille en revue ?
Vignobles Mayard, famille Mayard, 24, avenue Baron Le Roy, 84231 Châteauneuf-du-Pape ; infos au 04 90 83 70 16.

famille Mayard

La cuvée du Père Pape doit son nom au grand-père, Gratien Mayard, qui était affublé de ce surnom. Au-delà du clin d’oeil, c’est un hommage qui lui est rendu à travers cet assemblage de grenache, syrah, cinsault et mourvèdre, typiques de l’appellation. Les vignes sont âgées de 45 ans et couvrent 21 hectares d’un seul tenant, au sud de l’appellation, parmi les plus précoces. Pour préserver les grains, la vendange est manuelle ; le grenache et le mourvèdre en font un vin de garde qui sera servi à 17°C afin d’en préserver tout à la fois l’ampleur et les arômes. Le nez révèle des arômes de cacao et d’épices qui viennent en écho à une bouche aux tanins fins et serrés. Une petite merveille qui accompagnera les viandes rouges et un gigot d’agneau pascal.
Aux environs de 28 € la bouteille chez votre caviste.
La cuvée La Crau de ma Mère rappelle cette époque où Maurice Mayard évoquait ce lieudit, la Crau, en le baptisant non sans respect « la Crau ma Mère », hommage à peine voilà à marie-Louise Mayard à qui appartenait cette terre plantée juste après la période du phyloxéra en 1866. Chose rare, les ceps de grenache qui s’épanouissent sur cette parcelle, ont dépassé le siècle ! Les pieds de syrah et de mourvèdre affichent 20 et 30 ans seulement. Comme c’est un cépage tardif, le ramassage du mourvèdre en octobre marque la fin de la saison des vendanges. Là encore, l’absence de désherbant et la limitation des rendements permettent au terroir de s’exprimer librement. Ce rouge servi à 17°C, accompagnera les repas de retour de chasse.
Aux environs de 36 € la bouteille chez votre caviste.
La cuvée Clos du Calvaire est typique des vins rouges de Châteauneuf-du-Pape. Un rouge pur, tout en vérité à base de grenache dominant. La syrah et le cinsault complètent l’assemblage de ce beau vin, bien fait, classique, aux arômes de fruits rouges, offrant un nez intense de réglisse et un palais souple, ample et gras.
Aux environs de 21 € la bouteille
chez votre caviste.