Dans l’entrelacs des ruelles jouxtant les jardins de la fontaine, se cachent des pépites. Nîmes et sa Maison Carrée, ses arènes et ruines romaines, espère bientôt entrer dans la longue liste du patrimoine de l’humanité de l’Unesco. Raison de plus pour la visiter et y séjourner quelques jours. La maison Rousseau tient son nom de Jean-César Rousseau de la Parisière, nommé évêque de Nîmes en 1710. « Nous aimons le terme de « maison », c’est plus chaleureux et accueillant que chambre d’hôtes », explique Matthieu Ober, en charge de sa gestion. La visite donne à découvrir de magnifiques murs empierrés, une décoration mêlant objets du XVIIIe, XIXe et XXe siècle et un patio façon hacienda autour duquel s’articule la maison.
« Aux origines, c’était un entrepôt, un volume dont on a tiré parti, continue Matthieu. C’était un ancien atelier de charretons et calèches, devenu au XXe siècle fabrique de meubles en formica puis école de danse ». Les travaux décidés par les propriétaires ont duré 9 mois et la maison a accueilli ses premiers hôtes en mars 2014.
Une commode, des consoles, tapis, tables et selettes, des bibelots et toujours une anecdote et des histoires piochées dans l’Histoire comme dans la boutique de décoration et antiquités de Jean-Louis Fages, le très réputé décorateur de la rue Racine, voisine de la Maison Carrée. « Cette maison Rousseau nous permet de rencontrer et échanger avec des profils très éclectiques, affirme Matthieu. Les gens qui viennent chez nous ne viennent jamais par hasard » sourit cet ancien avocat de formation passé maître dans l’art de la décoration et du réagencement permanent de cet espace en constant renouvellement.
La maison Rousseau, 6, rue de la Parisière, 30000 Nîmes. Infos au 06 20 32 30 43.
Tarifs : chambre (climatisée) une nuit avec petit-déjeuner (avec parking) de 115 à 130 euros hors saison et de 130 à 145 euros en saison.