Marseille

Fermetures. Le Zerma burger animé par Jérôme Benoît n’aura duré que 6 mois. L’enseigne de burgers de la rue d’Aubagne a fermé en octobre dernier.
Moins d’un an après son ouverture, le concept BonJour qui proposait le meilleur de la Fabriquerie et de la boulangerie des Bonnes Graines sur le cours Jean-Ballard a lui aussi tiré le rideau.

Soirée beaujolais nouveau.- La Cave des Amis propose une soirée dégustation à l’occasion de la sortie du beaujolais nouveau, le jeudi 21 novembre à partir de 19h. Dégustation des vins de Jean Foillard, Georges Descombes, Marcel Lapierre. Tarif : 35 € par personne, avec assortiment de plats préparés par Frédéric Coachon des Buvards.
La Cave des Amis, 54, bd Edouard-Herriot, 8e arr. Sur réservation uniquement, en cliquant ici, par téléphone (09 77 81 60 38) ou en MP sur l’Insta @cavedesamis.marseille

► 23 €, la formule imbattable.- L’équipe du Novotel Vieux-Port, conduite par le chef Sophian Jellouli propose une formule déjeuner « A break with a view ». Tous les jours, le restaurant Magâté promeut une offre spéciale plat, dessert et café à 23 €. Des plats, des desserts régressifs et gourmands, qui évoquent l’enfance et les souvenirs heureux des moments passés à table entre potes et en famille…
• Magâté, Novotel Vieux-Port, 36, bd Charles-Livon, Marseille 7e arr. ; infos au 04 96 11 42 11. Formule déjeuner 23 €.

► Participez aux dîners des mécènes. Afin de permettre le financement de la rénovation de la statue monumentale de la Bonne Mère, la basilique Notre-Dame-de-la-Garde organise, au sein de son restaurant, les dîners des mécènes afin de soutenir financièrement cette campagne de travaux colossaux. Chaque soirée commence à 19h avec une visite de la basilique conduite par le recteur en personne ; à 20h30, les convives se retrouvent pour un dîner bouillabaisse autour d’une grande table conviviale, réunissant 50 personnes ,jusqu’à 23h. Le plaisir des échanges, un plat mythique marseillais et, surtout, la vue sur la ville qui scintille et plonge dans la nuit. Pour chaque participant, 35 € sont reversés à la basilique pour la rénovation du site et de la statue ; cette somme est éligible à un reçu fiscal pour déduction d’impôts. Dîner uniquement sur réservation, limitée à 50 personnes, caution bancaire demandée à hauteur de 65 € par personne (annulation gratuite 48 h à l’avance).
Réservations en ligne en cliquant ici et au 04 91 98 25 17.

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Magazine

Pascal Féraud, du Vaucluse à Tokyo

ducasse feraudAlain Ducasse a demandé à ce cuisinier de visiter ses restaurants partout sur la planète et de s’assurer que l’esprit, le style et la qualité des produits y sont irréprochables. Un défi pour cet enfant d’Oppède au profil atypique.

Dans la galaxie Ducasse, il est certainement l’un des maillons les plus stratégiques. Agé de 40 ans à peine, Pascal Féraud a la charge de tous les restaurants d’Alain Ducasse sur la planète : “Mon rôle consiste à superviser les cartes, contrôler les approvisionnements, veiller à ce que l’esprit de la cuisine d’Alain Ducasse soit respecté” dans chacun de ses établissements. Une lourde charge atypique pour ce vauclusien natif d’Oppède : “C’est le rêve de tout cuisinier de posséder son propre restaurant… Mais je verrai ça plus tard. Pour l’heure, je me consacre à la restauration de la ferme familiale dans laquelle j’ai grandi”. Féraud est tout à la fois l’oeil et le goût de Ducasse, celui qui fait respecter la ligne éditoriale, la ligne gustative, le gardien du dogme : “La cuisine du Chef est simple, en apparence seulement. Si elle est lisible et basée sur la qualité du produit, elle interdit les enchevêtrements de saveurs et les goûts multiples”. Prenant volontiers exemple sur la tendance au monoproduit – “la figue cuite, crue, chaude, froide, en copeaux dans une même assiette” -, Pascal Féraud reconnaît que les cuisiniers ont souvent tendance “à en rajouter”.

biographie feraudFacile de travailler avec Ducasse ? “Non, car c’est un insatisfait permanent, un homme toujours en mouvement qui ne dort pas. Pour ne pas lui donner l’impression qu’on est à l’arrêt à côté de lui, il nous faut l’accompagner, aller toujours plus loin, c’est épuisant mais très formateur” reconnaît Féraud. Assis à son bureau, le Vauclusien feuillette son agenda : “Je suis à Londres 8 fois par an, aux Etats-Unis 3 fois par an, à Tokyo-Osaka 4 ou 5 fois par an et en Europe très souvent… C’est un rythme fatigant d’autant qu’avec le décalage horaire, il nous arrive de travailler 24 heures d’affilée mais je m’éclate, je travaille sur plein de nouveaux projets”.

Le profil professionnel de Pascal Féraud est quasiment unique. Marié, papa de deux enfants de 16 et 7 ans, Pascal Féraud vit à Paris mais revient en Vaucluse “3 semaines en été, pour Noël et Pâques” pour retrouver ses parents et “sa” ferme. Ses bonnes adresses ? “Chez Pascal Ginoux, aux Bories à Gordes, Dominique Le Stanc et Luc Salsedo à Nice“. Et pour croiser Pascal Féraud, il suffit de monter à 125 mètres d’altitude, au deuxième étage de la tour Eiffel : Féraud est le chef attitré du Jules Verne, un autre restaurant estampillé Ducasse. Haut, toujours plus haut…

 

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