Provence

Et si, les produits made in Provence, symboles de notre art de vivre, contribuaient à véhiculer l’image d’une Provence accueillante et touristique ? Voilà, en une question résumée, l’idée de cette collection officielle à marque Provence, lancée dans le cadre du contrat de destination Provence (initié en 2015). En clair : depuis juin 2023, des entreprises diverses et variées, implantées dans le Var, les Bouches-du-Rhône et une partie du Gard, apposent la marque Provence sur leurs produits. « Pour se faire connaître en France et dans le monde, il faut miser aussi sur notre art de vivre » explique-t-on du côté de Provence tourisme et du Comité régional du Tourisme. Chaque acheteur d’un savon, d’une boîte de calissons, d’un parfum, de biscuits découvre un peu plus nos trésors provençaux qui susciteront, à terme, une envie de venir séjourner en Provence. Les sociétés qui participent à cette opération valorisent la destination en proposant des visites d’usines ou d’ateliers, elles racontent le patrimoine en s’appuyant sur l’imaginaire de la région. Les produits sont mis en exergue dans toutes les opérations de promotion à l’étranger et de leur côté, Provence tourisme et le Comité régional du Tourisme encouragent d’autres marques à rejoindre le mouvement, « pour promouvoir une Provence tout à la fois moderne et authentique ».
Produits en vente chez Jog, 1, rue Caisserie (2e arr).

Le Pradet

► Résidence culinaire engagée à la Villa Rocabella.- La villa, petit bijou neo-classique surplombant la mer, accueille une résidence culinaire engagée, pensée comme un véritable laboratoire de création pour des cheffes (que des femmes sur cette première édition) qui souhaitent repenser leur manière de cuisiner, entre exigence environnementale et liberté créative. La première édition se tient jusqu’au 16 mai 2025 à la Villa Rocabella, au Pradet,​ un lieu chargé d’histoire cinématographique où ont été tournés des épisodes de Downton Abbey, de Les Estivants, de L’Homme qui avait vendu sa peau…, et qui, pour la première fois, ouvre ses portes au public pour des événements culinaires. Cinq cheffes émergentes, venues de France (et au-delà), y mènent un travail de recherche et d’expérimentation, avec une contrainte forte : respecter un cahier des charges inspiré des critères Ecotable (produits ultra-locaux et bio si possible, cuisine végétale, zéro déchet, sobriété énergétique). Cetterésidence s’articule entre temps de création individuelle,  collaborations croisées, et rencontres avec des personnalités engagées telles que Daniel Vuillon (fondateur du réseau Amap), Bérangère Fagart (cheffe et co-présidente d’Ecotable), ou encore Arnaud Tabarec, cuisinier installé dans la région. Le fruit de leurs recherches sera partagé à l’occasion de brunchs (dimanches 4 et 11 mai)  et dîners (les samedis 3 et 10 mai) végétariens, éco-responsables, éphémères et sur réservation.
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Carnet de cave

Eclats de rire, une harmonie pétillante pour les fêtes de fin d’année

Eclats de rire

D’un côté, il y a Marine Clerc. De l’autre, il y a Michel Chouvet, lui aussi tombé dans les chais depuis son plus jeune âge, héritier d’une longue tradition familiale viti-vinicole. La passion prend ses racines à l’aube de la décennie 1970 ; nos deux héros apportant dans la corbeille de mariage leur domaine respectif au point de constituer en 1989 le domaine de Fontavin, une propriété morcelée de quelque 45 hectares couvrant plusieurs villages parmi lesquels Vacqueyras, Châteauneuf-du-Pape, Courthézon, Gigondas et Beaumes-de-Venise… Sur ces terres, le grenache règne en maître, dompté par la fille de la famille, Hélène, oenologue de formation et juriste en droit de la vigne et du vin , qui a entamé une conversion en bio des terres familiales en 2008. Artiste dans l’âme et peintre à ses heures, Hélène Chouvet-Coton entretient une vision humaniste de la vigne et du raisin : « Travailler les vignes en agriculture biologique n’est pas un concept mais un mode de vie avant même d’être un mode cultural » assure-t-elle.

Pour les fêtes de fin d’année, on fera sauter le bouchon de la bien nommée cuvée Eclats de rire. Il faudra expliquer aux copains qu’il s’agit d’un vin élaboré uniquement à base de muscat blanc à petits grains. Ensuite, vous leur direz que la vigne s’est épanouie sur un terroir riche en sédiments calcaires, d’où la présence de fossiles d’huîtres et ammonites, témoins du lointain passé maritime de la région. Protégées du mistral par les Dentelles de Montmirail, les vignes ont été conduites dans le respect du cahier des charges de l’agriculture bio : on a laissé pousser les herbes au pied des ceps, permettant à la faune et à la flore d’enrichir la terre sans ajouts phytosanitaires polluants.

La vendange des baies à la fin août permet de conserver la finesse des arômes et la fraîcheur des jus. A la dégustation, ce vin à la robe or très pâle offre un nez fin de fleurs et fruits blancs. Les bulles sont fines et aériennes, la bouche est élégante, persistante, avec des notes de fruit frais et de vanille. Joli relief en fin de bouche, avec une finale délicate, ce vin effervescent facile à boire s’appréciera au mieux à l’apéritif et avec du foie gras dont il révélera la complexité et allégera le gras en bouche… Eclats de rire garantis.

Eclats de rire, vin blanc effervescent, 11 € les 75 cl. Dom. de Fontavin, 1468, route de la Plaine, 84350 Courthézon ; infos au 04 90 70 72 14.

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