Chez Etienne (Cassaro)
Laissez pisser vinaigre tous ceux qui rabâchent à l’envi que « chez Etienne c’est plus ça »… Ce n’est pas vrai : la pizza n’a pas varié d’un iota depuis 1943. Anchois ou fromage et basta ; on laisse aux Parisiens les garnitures roquefort-banane. Ici, c’est le four à bois qui dicte sa loi jusqu’à la cuisson des tartes aux pommes. On peut recommander sans honte aucune l’assiette de supions sautés à l’ail, les spaghettis aux fruits de mer (à la carte encore l’an dernier) ou une viande de boeuf qu’on sale avec du gros sel ou du poivre brut. Ce qui n’a pas changé au fil des ans non plus, c’est le rosé du château d’Astros (côtes de Provence, Var), qui trouve ici un écrin parfait à sa bouche piquette. C’est Pascal qui tient désormais la barre mais papa passe encore tous les midis. Les années défilent, la 3e génération de Cassaro est là.
De 30 à 40 €, fermé le dimanche ; restaurant Chez Etienne, 43, rue de Lorette, 2e arr. (le Panier) ; pas de phone.
Chez Vincent
Lorsque le maire Jean-Claude Gaudin a remis la Légion d’honneur à Rose, cette dernière a voulu remercier… Napoléon. Une jolie preuve d’esprit chez cette dame qui a pris la suite de son papa, fondateur, en 1940, de cette maison dans une ruelle adjacente au Vieux-Port. Depuis, la cuisine sudiste (daube, alouettes sans tête) voisine à la carte avec les très bonnes pizzas. De l’ail, du goût, de l’huile pimentée et quelques toiles (Ambrogiani qui avait ici ses habitudes) suffisent à vous laisser deviner l’âme marseillaise qui règne sur cette salle. Attachant.
Comptez 30 € par tête, fermé le lundi ; restaurant Chez Vincent, 25, rue Glandevès, Marseille 1er ; 04 91 33 96 78.
Chez Sauveur
C’est Fabrice Giacalone qui a pris la suite de Sauveur Di Paola, le fondateur de cette institution de la rue d’Aubagne, toujours vaillante depuis 1943. A la carte, les fameuses pizze (mozza-saucisse, marguerite, romaine et provençale). Les saveurs sont marquées, l’ail très présent, la sauce tomates est fraîche en saison ; c’est un bonheur de voir sortir du four à bois ces disques fumants de pâte fine, irréguliers, brûlés par côtés. Les desserts font la part belle aux spécialités siciliennes (canolis, ravioli dolce) très rares à Marseille. Pour le reste, les raviolis à la daube ou le figatelli à la braise s’accompagnent de l’incontournable saladier de salade. Bref, il règne ici une ambiance, une âme, un serveur moustachu très cool et une équipe consciencieuse. Un must, certainement mon adresse préférée.
De 15 à 20 € par tête, ouvert du mardi au samedi, midi et soir ; Chez Sauveur, 10, rue d’Aubagne, Marseille 1er
(en face de la boutique Empereur) ; 04 91 54 33 96.
Chez Sauveur, mention spéciale pour les boconcinis, une assiette copieuse et délicieuse qui, une fois avalée, impose une sieste !
c’est bien dans les vieux fours à bois qu’on fait les meilleurs Pizzas, 1940, 1943 ….. qui dit mieux??? Personnellement je n’aime pas le mot Pizze, c’est comme Pine pour Pain, et ………….
bref
merci
Et bien moi j’aime bien la commander à l’Eau à la bouche (Rodolphe possède un joli tour de main) et me la manger sur les rochers de Malmouque à l’heure du couché de soleil….
deux adresses de plus pour les pizzas
Chez Noel
Chez paule et kopa (pour les supions aussi)
JE rajoute Rodolphe (l’Eau à la bouche) sur la corniche & Noël aux Réformées
Chez Zè évidemment pour la pizza et l’ambiance, aux Baumettes, et gros big up à Didier, « moustache », chez Sauveur.
Les deux tops pizza en ville.