Elle en a longtemps et souvent parlé, son rêve est devenu réalité : Maheva vient d’ouvrir cette semaine « sa » bottega, une épicerie italienne joliment baptisée « la Bottega de la Bonne Mère ». Une seconde ouverture qui succède à celle de la pizzéria de la Bonne Mère, inaugurée le 13 janvier 2015, et qui est située juste en face de ce nouveau rendez-vous italien en plein périmètre Vauban. Sur les étagères, des pasta, de toute forme, des sauces tomates, des gressins, vins tout droit importés de la Botte. Dans les vitrines, de gros et plantureux plateaux de lasagnes fraîches, des antipasti (artichauts à l’huile), des charcuteries détaillées sur place et emballées sous vide afin de conserver l’extrême fraîcheur des produits.
Derrière ses banques réfrigérées, Mahéva affiche le sourire du bonheur en pointant du doigt des plateaux de panini de prime fraîcheur avec un pain cuisiné et façonné sur place la veille. « Là c’est une panina gusto (jambon de Parme, buffala, moutarde au miel et roquette), une panina polpette (magnifiques boulettes de boeuf en ragoût et mozza) et là c’est la panina sabriccia (saucisse italienne, gorgonzola et épinards), énumère Mahéva. Avec Jérémy, nous avons mis tout notre amour dans cette adresse », poursuit celle qui anime également le comptoir de la pizzéria d’en face.
La touche boboboom
Car il s’agit bien d’une affaire de famille entre la pizzéria et la Bottega aux commandes desquels Jérémy et Mahéva se consacreront désormais. Un groupe de touristes américains pousse la porte, intrigué par le décor aux quelque 130 abat-jour et lustres bariolés : « Ils sont venus prendre des forces, s’amuse la patronne en leur servant des cafés et des parts de focaccia épinards-menthe-ricotta. Après, ils partiront à l’assaut de Notre-Dame-de-la-Garde ». Côté décor, c’est à son ami Mitri Hourani et à la marque boboboom que Mahéva et Jérémy ont donné carte blanche. « Je lui ai entièrement fait confiance, dit-elle. Papiers peints, tissus, chaises, tables, luminaires… Il a créé une ambiance familiale et napolitaine inspirée du linge étendu entre les fenêtres à Napoli » lâche-t-elle. Sur les murs, des portraits de la Joconde viennent comme un trait d’union entre un peintre italien (Vinci) et sa plus fameuse toile exposée au Louvre : – Bien sûr, ici, je vendrai des produits italiens mais aussi marseillais parce qu’ici on est marseillais avant tout », conclut Maheva.
La Bottega de la Bonne Mère, 13, rue Fort du Sanctuaire, Marseille 6e arr. Fermé le dimanche et le lundi. Ouvert dès 10 heures.
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