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Provence

Et si, les produits made in Provence, symboles de notre art de vivre, contribuaient à véhiculer l’image d’une Provence accueillante et touristique ? Voilà, en une question résumée, l’idée de cette collection officielle à marque Provence, lancée dans le cadre du contrat de destination Provence (initié en 2015). En clair : depuis juin 2023, des entreprises diverses et variées, implantées dans le Var, les Bouches-du-Rhône et une partie du Gard, apposent la marque Provence sur leurs produits. « Pour se faire connaître en France et dans le monde, il faut miser aussi sur notre art de vivre » explique-t-on du côté de Provence tourisme et du Comité régional du Tourisme. Chaque acheteur d’un savon, d’une boîte de calissons, d’un parfum, de biscuits découvre un peu plus nos trésors provençaux qui susciteront, à terme, une envie de venir séjourner en Provence. Les sociétés qui participent à cette opération valorisent la destination en proposant des visites d’usines ou d’ateliers, elles racontent le patrimoine en s’appuyant sur l’imaginaire de la région. Les produits sont mis en exergue dans toutes les opérations de promotion à l’étranger et de leur côté, Provence tourisme et le Comité régional du Tourisme encouragent d’autres marques à rejoindre le mouvement, « pour promouvoir une Provence tout à la fois moderne et authentique ».
Produits en vente chez Jog, 1, rue Caisserie (2e arr).

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Christophe Négrel a mis le Lauracée en vente

christophe négrel

Date de naissance : le 19 octobre 1968 (Balance)
2005 : ouvre son premier restaurant, le Lunch à Sormiou. « J’y ai accueilli les personnalités les plus connues mais toujours avec beaucoup de sincérité et de vérité »
2007 : fermeture du Lunch, départ de la calanque bénie
2008 : ouverture du Lauracée
Membre du Collège culinaire de France, référencé chez Gault&Millau et Michelin, Tables et Auberges de France
« J’ai mis le restaurant en vente, je sais que ça ne se fera pas en trois mois alors je me donne le temps du départ ». Assis dans son restaurant, tout sourire, Christophe Négrel confesse avoir mûrement réfléchi avant de décider de tourner la page de la rue Grignan. « J’ai 51 ans alors place aux plus jeunes ! lance-t-il avant de compléter : – Je vais m’installer en bord de mer, du côté est de la côte ». Le restaurant a été mis en vente auprès de deux agences et les premiers intéressés ont commencé à se manifester.

Concernant son personnel, le chef et propriétaire du Lauracée se veut rassurant : « Je vais ouvrir autre chose donc ceux de mon équipe qui le veulent pourront me suivre. S’il y en a qui le demandent, je les caserai chez des amis à Saint-Tropez et quant aux autres, ils seront libres ». Revenant sur ses années de centre-ville, Négrel se réjouit de voir la bonne santé des restaurants du quartier et condamne la tendance des assiettes « minimalistes »: – Un restaurant, c’est fait pour restaurer les gens et chez moi, on a toujours rempli les assiettes. Les clients nous en ont toujours été reconnaissants ». Affirmant que Marseille est « une ville très difficile à apprivoiser », Christophe Négrel se fait aussi philosophe : – En cuisine, on ne réussit jamais, c’est tellement éphémère ce que l’on fait »… Temple de la cuisine bourgeoise, le Lauracée est une des adresses les plus régulières de la ville, il reste quelques mois pour le (re)découvrir et savourer la philosophie généreuse du cuisinier Négrel.

Le Lauracée, 96, rue Grignan, Marseille 1er ; infos au 04 91 33 63 36 et 06 23 42 26 50.

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