Miramas

Mensa chez Sulauze, saison 3.- Le duo de Mensa donne son rendez-vous annuel au domaine de Sulauze pour un déjeuner partagé autour de la cuisine et du vin, entre joyeuses ripailles et convivialité. Connu pour ses vins bio et naturels, le dom. de Sulauze est un lieu de vie où cohabitent un domaine viticole, une brasserie, une miellerie et un élevage de porc noir. Comme chaque année le menu mettra à l’honneur le savoir-faire des producteurs locaux arrosé des cuvées maison que présentera Guillaume Lefèvre. Au menu : apéritif (boudin noir, gel de piment d’espelette / huîtres / cromesquis d’épaule de cochon à la bière brune / terrine de campagne au foie) et déjeuner : langue de cochon comme un phô ; saucisse maison de couenne et choux, purée de choux de Bruxelles beurre noisette, jus de cochon fumé à l’anguille ; panais rôtis au miel de lavande, ganache panais, sauce choco-caramel.
• 8 février 2025, tarif : 69 € par convive, eaux, café, et vins servis  à discrétion. Places limitées. Réservation obligatoire.

Marseille

Le poireau pour Vérane.- Sur proposition du chef Gilles Quillot, l’auteur marseillaise Vérane Frédiani s’est récemment vu remettre la médaille de chevalier de l’Ordre du mérite agricole. « Un jour, j’ai dit merci au chef Gilles Quillot pour avoir engagé une cheffe pâtissière au sein de l’ambassade de France à Londres. Une embauche qui faisait suite à une conversation que nous avions eue, il y a des années, sur l’importance de rendre les talents féminins de la cuisine visibles », raconte Vérane Frédiani. Au cours d’une cérémonie de remise de médaille au sein de l’ambassade de France à Londres, Son Excellence l’ambassadrice Hélène Duchêne a procédé à la remise du poireau ; Vérane a aussitôt remercié Héloïse Pestel et le ministère de l’Agriculture pour la reconnaissance de son engagement pour l’égalité et n’a pu cacher son émotion à l’idée « que notre travail, notre acharnement même et nos passions puissent être utiles à la France ».

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Le Rowing club entièrement rénové, Christian Ernst « prêt à y aller »

rowing club

Un Rowing club tout beau, tout neuf. Christian Ernst, chef et locataire du dernier étage du bâtiment, érigé par l’architecte Bernard Tarrazi voilà 60 ans, évolue désormais dans un restaurant rénové et une cuisine totalement réaménagée. Les travaux ont été longs et perturbés par la pandémie Covid mais le résultat est bien là. Le comptoir, directement à droite, en entrée de salle, évoque les coques de bateau, le jeu de couleurs, dans un esprit Mondriand, conduit l’œil sur la coursive dominant la majestueuse entrée du Vieux-Port.

Le rooftop a aussi fait l’objet d’une totale rénovation : – On en a conservé l’âme conviviale tout en le divisant en deux zones, détaille Christian Ernst. Une partie festive d’un côté avec une offre restauration faite de tapas et grignotages, et, de l’autre, une zone dévolue à une restauration classique, assise avec un service à l’assiette ». Un « rooftop du top » complète les espaces de ce toit prévu pour accueillir 200 personnes. Plus pratiques, un ascenseur pour les accès aux personnes à mobilité réduite, un escalier de secours et des commodités ont été créés « avec un souci de respect des normes environnementales » dit le chef du Rowing qui a déboursé 1 million d’euros pour financer ces aménagements.

Des travaux menés avec la Chambre de Commerce et d’Industrie
Ces travaux entrent dans le cadre d’un vaste plan de modernisation et de sécurisation du port de l’Anse de la Réserve, propriété de la CCIAMP (Chambre de commerce et d’industrie Aix-Marseille Provence), gestionnaire de cet équipement depuis 2018. Si Ernst a déboursé un million d’euros, la CCIAMP en a investi tout autant. Toutes ces sommes ont été consacrées à la sécurisation, à la modernisation et à l’embellissement des bâtiments et du site occupés par l’Union nautique marseillaise, le Rowing club et les plaisanciers.

Jean-Luc Chauvin
Jean-Luc Chauvin, président de la CCIAMP

« Un événement qui fera de Marseille une ville monde, un moment populaire et festif qui ne marchera que si nous jouons collectif, tous ensemble »

Jean-Luc Chauvin, au sujet de l’organisation, à Marseille, de certaines épreuves des JO de Paris en 2024
christian Ernst
Christian Ernst dans sa cuisine toute neuve

« Les engagements pris ont été tenus, s’est réjoui Jean-Luc Chauvin, ce mercredi 14 avril lors d’une visite du site. Il s’agit là d’un engagement exemplaire entre des partenaires publics et privés en dépit des difficultés de l’époque ». Et de rappeler que cette opération est sans conséquence financière pour les plaisanciers « car il est de ma volonté de maintenir l’âme et l’esprit de la plaisance marseillaise accessible à tous » a averti Jean-Luc Chauvin. Insistant également sur la « parfaite intelligence collective » qui a prévalu durant toute cette période de travaux, le n°1 de la CCIAMP a aussi évoqué la formidable opportunité qu’offraient les JO de Paris 2024 dont une partie des épreuves nautiques se dérouleront à Marseille. « Ce sera un élément capital pour la relance et la visibilité de notre territoire, une chance unique  et un événement majeur pour toute la métropole à l’aune de la décennie », a martelé Chauvin semblant, sans jamais le dire, regretter l’absence de certains dans ce mouvement d’enthousiasme  nécessaire.

Dans le droit fil de cette mobilisation que Jean-Luc Chauvin appelle de ses voeux, le président de la CCIAMP a annoncé vouloir, conjointement avec la métropole, l’UNM et le Rowing club, faire évoluer le port de l’Anse de la Réserve afin qu’il devienne un véritable village plaisance dans la perspective des JO de  2024. Dans un tel environnement, on devine l’enthousiasme de Christian Ernst et son impatience à un retour à la normale.

Le Rowing club, 34, boulevard Charles-Livon, 13007 Marseille ; infos au 04 91 90 07 78.

Photos CCIMP et le GP

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