Ils ont affolé la planète food avec l’ouverture du Splendido rue de la République mais Big Mamma c’est aussi une enseigne de burgers « ultra gourmands et 100% bio » baptisée « Top Bun ». A la lecture de leur dossier de presse, on peut lire qu’il « n’est plus possible de continuer à manger des menus médiocres, mauvais pour la santé et l’environnement juste ‘parce que le goût est pas mal et qu’au moins c’est pas cher’ « . C’est dire si l’ouverture d’un Top Bun à Marseille suscite, sinon l’excitation, du moins l’envie de tester sur place si ces burgers ont de quoi affoler la ville ou pas.
D’emblée, le décor revendiqué 80’s donne à sourire : guirlandes d’ampoules au plafond, CD collés aux murs en écailles et play-list aux airs de Snoop dogg (Who Am I – What’s My Name) campent l’ambiance. Au déjeuner, le personnel est très cool, souriant, accueillant et pédagogue avec une clientèle ultra majoritairement composée de millenials. Pas de carte mais un QR code à flasher. Sur l’écran du téléphone apparaît un menu interactif, on commande, on paie et quasi instantanément, un plateau est déposé à table avec le repas en mode grosse ou maxi dalle. Si votre smartphone a quelques années, il y a fort à parier que c’est un serveur qui viendra prendre la commande, toujours avec patience et sourire.
Ici, les burgers sont smashés, c’est-à-dire que la viande est écrasée à la presse, offrant une croûte caramélisée croustillante et juteuse à l’intérieur. Trois tailles de burgers et les origines France sont revendiquées. Pour le reste, que du classique avec des oignons, du ketchup, du cheddar, des pains bio réalisés sur place. Le chickenaton, clin d’œil au chanteur d’Iam, se pare de pickles dont l’acidité voisine avec la croustillace parfaite de la viance. Les frites, elles aussi fraîches, sont servies dans un sac en papier. Dommage, à la vapeur de cuisson ensachée, les pommes de terre perdent toute leur croustillance pour finir molles, spongieuses et graisseuses…
Alors doit-on aller chez Top Bun manger son burger ? Disons que c’est une adresse de passage, pas de destination. Même le sundae chocolat, présenté dans un gobelet cantine Arcoroc manque de générosité tant le coulis choco fait défaut et les cacahuètes semblent comptées. L’équipe fait de gros efforts tant dans la qualité que le service mais le résultat n’est pas à la hauteur des énergies déployées… Vous aimerez en revanche le service, l’ambiance et l’idée que le tout numérique peut accélérer un service quand on est pressé.
Top Bun, 5, rue Henri-Barbusse, Marseille 1er. A partir de 8,90 € (le végédream) jusqu’à 26,90 € (tout en plus gros et grand)
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