« Si on fait 3 000 tonnes ce sera bien… Mais au regard des 5 500 tonnes de 2021 je peux déjà dire que 2022 sera une petite année ». Olivier Nasles, le Président du comité national de l’agriculture biologique de l’Inao (Institut national des appellations d’origine) regarde le paysage oléicole français sinon avec tristesse, au moins avec perplexité. La chute vertigineuse de la production d’olives concentrée sur le quart Sud-Est de la France n’est pas encore « catastrophique mais quand on regarde le comportement des oliveraies, on ne comprend plus très bien ce qui se passe », poursuit Olivier Nasles.
Alors on se tourne vers l’Inra, Institut national de la recherche agronomique : – A l’Inra, il n’y a plus personne qui travaille sur l’olivier, relève Olivier Nasles. Avec l’Afidol (Association française interprofessionnelle de l’olive), on a lancé des collaborations avec les Espagnols et les Italiens pour tenter de mettre en commun nos connaissances, en dépit de nos différences, mais ça n’a guère porté là encore ». Tout le débat portera sur l’importance de la récolte 2022. Une chose est sûre, elle sera précoce et débutera fin septembre-début octobre conformément au vieil adage paysan : « Si on a 15 jours d’avance sur la vigne, on aura 15 jours d’avance sur l’olivier ». Rendez-vous en octobre…
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