Marseille

► C’est le grand retour des dîners des mécènes. Afin de permettre le financement de la rénovation de la statue monumentale de la Bonne Mère, la basilique Notre-Dame-de-la-Garde organise, au sein de son restaurant, les dîners des mécènes afin de soutenir financièrement cette campagne de travaux colossaux. Chaque soirée commence à 19h avec une visite de la basilique conduite par le recteur en personne ; à 20h30, les convives se retrouvent pour un dîner bouillabaisse autour d’une grande table conviviale, réunissant 50 personnes ,jusqu’à 23h. Le plaisir des échanges, un plat mythique marseillais et, surtout, la vue sur la ville qui scintille et plonge dans la nuit. Pour chaque participant, 35 € sont reversés à la basilique pour la rénovation du site et de la statue ; cette somme est éligible à un reçu fiscal pour déduction d’impôts. Dîner uniquement sur réservation, limitée à 50 personnes, caution bancaire demandée à hauteur de 65 € par personne (annulation gratuite 48 h à l’avance).
Réservations en ligne en cliquant ici et au 04 91 98 25 17.

La Ciotat

La virgule, quitte la Halle des Flots bleus.- L’équipe du restaurant La Virgule annonce elle aussi « la fin d’une belle aventure » avec une fermeture définitive ce 20 octobre. « Cette semaine sera notre dernière semaine d’ouverture. Nous espérons vous voir pour partager un dernier moment de plaisir ensemble. À cette occasion, nous vous offrons une réduction de 20 % sur une grande sélection de vins et de 30 % sur nos champagnes ».
• Halle des Flots Bleus, 208, ave du président Wilson, 13600 La Ciotat.

Marseille

La fomagerie Rigaou c’est fini.- Dans un post Instagram dont on devine qu’il a été difficile à rédiger, l’équipe de Rigaou a annoncé sa fermeture ce dimanche 13 octobre. « Rigaou, c’est fini, 1000 mercis. Merci aux producteurs, fermiers, fournisseurs, viticulteurs, de belles collaborations, chapeau pour tout votre boulot… Merci aux clients, fidèles, voisins, amis, qui m’ont donné l’envie de me lever chaque matin pour vous faire découvrir de nouvelles pépites. Merci aux collègues fromagers avec de belles rencontres et un soutien indéfectible. Mention spéciale aux amis @lameulerie @lesfromageres @lesbonsfromages @lamaisonmarin. Merci à la famille et aux amis, qui ont su me (sup)porter dans les bons comme les mauvais moments. Aucun regret, que du plaisir et de l’apprentissage pendant ces 3 ans. Et n’oubliez pas : les petits commerces comptent sur vous ».

Correctif .- Nous avons publié une fausse information selon laquelle Sarah Chougnet co-fondatrice du restaurant de la rue Saint-Pierre, Regain, aurait quitté Marseille. Cette dernière continue à signer la carte, son équipe reste en place pour la conduire. Rien ne change si ce n’est des projets également dans la capitale. Nous présentons nos excuses à l’intéressée et à son équipe.

Le Puy-Sainte-Réparade

Halloween au château de Fonscolombe.- Du 19 octobre au 4 novembre, le château fait le plein d’activités effrayantes et promet de placer vos vacances de la Toussaint sous le signe du frisson. Pendant toutes les vacances, le 5 étoiles se transforme en château hanté et dévoile une programmation spéciale Halloween imaginée pour tous les résidents, petits et grands. Des ateliers de création gourmande pour les enfants de la découpe de citrouilles des projections de dessins animés des créations de cocktails avec ou sans alcool sans oublier la soirée du 31 spécial Halloween…
• Infos complémentaires auprès du château de Fonscolombe, 13610 Le Puy-Sainte-Réparade. Réservations en cliquant ici ou par téléphone au 04 42 21 13 13.

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Restaurants en Provence

Brasserie Pastis : le boulevard Haussmann avé l’accent

Brasserie Pastis à Paris, très bonne daube-purée au beurre

Paris, le boulevard Haussmann au cœur de l’hiver. Non loin de cet immeuble cossu en pierre de taille où vécut Marcel Proust, il est une brasserie aux accents anisés et aux intonations méridionales. Le décor est celui d’une scène de théâtre, un peu surjouée à la façon des Parisiens qui s’imaginent une Provence idéalisée. La brasserie Pastis a été fondée par des Nîmois ; au fil des ans, Chez Cézanne, avenue Kléber (XVIe), un resto japonais, une adresse « biche » et quelques autres ont rejoint la galaxie Riva groupe. On est chez des pros : de l’accueil au service, la mécanique est parfaitement huilée afin de permettre aux personnes qui travaillent de profiter à plein de leur pause de mi-journée.

La carte est très parisienne en dépit des premières intentions (guacamole-chips de maïs, soupe à l’oignon, tarama à la truffe) mais donne le sourire à la seule évocation des fleurs d’artichauts croustillantes, œufs mimosa-œufs de truite et poutargue et burrata crémeuse aux tomates cerises (échappées des serres). Les plats se déclinent autour d’un tartare de bœuf sauce pistou, d’une épaule d’agneau confite au thym, d’une salade de pommes de terre-poulpe grillé œuf mollet sauce gribicheou d’un risotto aux champignons potimarron et sauge.

Brasserie Pastis à Paris, la mousse au chocolat affichée à 12 €

Les haricots verts en janvier de la brasserie Pastis

La daube de bœuf fera la fierté du chef qui la sert bien chaude, réconfortante quand il neige au dehors. Rien ne manque à l’appel : sauce dense et profonde, viande confite qui se délite à la seule fourchette, brindilles de thym et feuille de laurier pour les arômes et la longueur en bouche. Quelques carottes pour la couleur et des olives (façon bocal Tramier) invitent à saucer compulsivement pour ne rien laisser. Ultime bonheur : la purée de pommes de terre, beurrée sans modération qui s’enrichit de sauce…

Et on poursuivra avec quoi mon bon Monsieur ? Une mousse au chocolat, bien lourde et intense que la cuisine a eu la bonne idée de saupoudrer d’éclats de noisette et de cacao pour le caractère. A Marseille, on vous aurait servi un café Henry Blanc ou un Luciani. A Paris, ce sont les cafés Richard qui raflent la mise, accompagnés d’un petit calisson pour insister sur la couleur locale.

Alors peut-on pousser la porte de la brasserie Pastis ? Oui sans aucune retenue mais attention car la carte affiche sans honte des produits hors saison et donc hors sujet, à l’exemple de la tarte fine aux courgettes truffe blanche et chèvre, des aubergines alla parmigiana, des pesto et pistou qui sont normalement élaborés avec du basilic insispide en hiver et des haricots verts servis en accompagnement… Passés ces petits pièges, vous vous régalerez d’une daube, de ravioles de Royans gratinées, d’un cordon bleu gouda-jambon et de saint-jacques en persillade. Dernier détail : les desserts étant tous facturés 12 €, l’option d’aller s’acheter un gâteau ailleurs est envisageable et au moins aussi bonne…

Brasserie Pastis, 87, bd Haussmann, Paris VIIIe ; infos 01 44 70 99 92. Carte 50 €.

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