Paris

Yazid Ichemrahen définitivement condamné.- On le présentait comme une star de la pâtisserie… Yazid Ichemrahen, le pâtissier au 1,8 million d’abonnés sur Instagram, a définitivement  été reconnu coupable d’escroquerie puisqu’il s’est désisté, voilà quelques jours, de l’appel qu’il avait formulé à l’issue de sa première condamnation en première instance. On apprend dans Le Parisien du samedi 4 janvier, que l’artisan avait organisé un faux cambriolage chez lui pour obtenir plusieurs milliers d’euros de la part de sa société d’assurances. Le 20 septembre 2024, l’impétrant avait écopé de 6 mois de prison avec sursis, 6 000 € d’amende et 2 ans d’inéligibilité pour avoir organisé chez lui un faux cambriolage. Yazid Ichemrahen est actuellement salarié d’un palace : le Royal Monceau-Raffles à Paris.

Mais où est Sarah Chougnet ? Il y a quelques semaines, nous avions publié une brève pour expliquer que la chef, qui fut un temps marseillaise (restaurant Regain, rue Saint-Pierre), était retournée à Paris. Au téléphone, visiblement agacée, Sarah Chougnet nous avait expliqué que « pas du tout, je reste à Marseille mais je suis à Paris (…) Je rédige les cartes et mon équipe en place cuisine (…) Je surveille de loin ». Comprenne qui pourra. Mais il y a un problème : la Tribune Dimanche, le magazine hebdo du Parisien, Sortir à Paris, Le Figaro notamment ont tous rédigé des papiers pour parler de l’installation à Paris de Sarah Chougnet-Strudel. Alors deux de choses l’une : soit nous sommes des idiots, soit la presse parisienne  n’a rien compris à la trajectoire talentueuse et sublime de Sarah Chougnet-Strudel.

Marseille

L’Epuisette tire le rideau.– Le site web du restaurant, photo noir et blanc sur fond noir à l’appui, annonce que le restaurant a servi ses derniers clients le 28 décembre 2024. « AMP Métropole nous contraint de fermer définitivement L’Épuisette le 31 décembre 2024. Nous avons tout mis en œuvre pour préserver la pérennité de notre établissement, à ce jour sans succès. Nous regrettons sincèrement de devoir annuler les réservations du 29 au 31 décembre 2024, bien conscients du désagrément que cette décision cause à notre fidèle clientèle. Avec l’ensemble de mes équipes très affectées par cette épreuve, nous vous remercions pour votre confiance et votre compréhension » peut-on lire. Le message est signé  non pas du propriétaire mais de son chef salarié, Guillaume Sourrieu. Les guerres de communiqués, de la part de la famille Bonnet d’un côté, titulaire de la concession du site depuis 1976, et du Social club, groupe d’hôtels et restaurants nîmois, de l’autre, n’ont servi à rien, si ce n’est à jeter de l’huile sur le brasier d’une affaire qui aura passionné les 9 812 Marseillais qui ont signé la pétition pour que l’Epuisette reste dans le giron Bonnet (chiffre capté le 29 décembre 2024 à 14h37). Régulièrement les médias étaient « convoqués » pour écouter les arguments des uns et des autres afin de faire pencher la balance de l’opinion. « Injustice » disent les uns, « force est restée à la loi », répondent les autres. En démocratie, ce sont la loi et le respect des règles qui s’imposent, pas ceux qui crient le plus fort. Quelle tournure prendront ces événements ? Rendez-vous en 2025.

► Kif en toute modération.- Quentin et Laetitia proposent les 10, 11 et 18 janvier 2025 une série de rencontres et dégustations gratuites autour des nouvelles boissons sans alcool à l’occasion du dry january. 
Le vendredi 10 janvier, de 16h à 19h, le couple accueillera Sans modération, représentant de marques de boissons sans alcool à Marseille (Iessi Aperitivo, Douze, Osan, Big Drop, Sassy) 
Le samedi 11 janvier de 16h à 19h : Maison Giulia animera la séance
Le samedi 18 janvier de 16h à 19h : Omafrida présentera un pet nat rouge sans alcool à base de chambourcin.
Toutes ces boissons sont bien sûr disponibles chez Kif avec une trentaine d’autres références (vins, pet nat, bières, cidres, cocktails, spiritueux, boissons alternatives…). « Nous les avons toutes goutées et sélectionnées pour leur réussite en termes d’originalité et de complexité de goût ou d’imitation de boissons alcoolisées connues. On les aime également pour leur faible dosage en sucre car c’est ça souvent le talon d’Achille des boissons sans alcool », explique le couple.
• Epicerie fine Kif, 21, Grand’ rue, Marseille 2e arr. ; infos au 09 73 36 50 65.

Suis-nous sur les réseaux

Data from MeteoArt.com
Art de vivre

Dalloyau Marseille se relooke pour fêter ses 10 ans

La brasserie-restaurant et salon de thé Dalloyau Marseille fête ses 10 ans
55 salariés accueillent les clients du restaurant ouvert 7 jours sur 7 et 362 jours par an. 4 employés sont d’origine ukrainienne et ont été recrutés dès leur accueil en France pour être formés aux métiers de la restauration. 45 € C’est le panier moyen dépensé par client au sein du restaurant.
La galerie commerciale des Terrasses du Port fête ses 10 ans cet été, la brasserie-restaurant et salon de thé Dalloyau aussi. Pour célébrer ce cap, son propriétaire indépendant, Jean-David Cohen, détenteur exclusif de la franchise Dalloyau dans le quart Sud-Est de la France a souhaité procéder à une rénovation complète, des cuisines à la salle, en passant par sa terrasse avec vue sur la rade et le port autonome. Le chantier, d’un montant avoisinant le million trois cent mille euros, a duré 2 mois « et s’est achevé avec 4 jours d’avance », se réjouit Jean-David Cohen.
Au coeur des motivations qui ont inspiré le relookage de cette brasserie unique dans son genre : le désir de raviver le lien entre les clients et l’ADN de la marque.

Le style français

Vénérable maison parisienne, Dalloyau cultive le goût du savoir-recevoir depuis 1682. Charles Dalloyau, son fondateur, œuvrait au titre d’officier de bouche au service de Louis XIV. C’est son descendant, Jean-Baptiste Dalloyau, qui en 1802, inspiré par les modes de vie apparus au lendemain de la Révolution Française, fondera la première maison de gastronomie.

Dalloyau aux Terrasses du Port avec Philippe Zerah et Jean David Cohen
Philippe Zerah et Jean-David Cohen

La salle principale a été habillée de l’œuvre de l’artiste franco-japonaise Miki Lowe : une ré-interprétation de la toile de Jouy où chaque détail évoque le style français teinté de détails typiquement marseillais. Le lustre du restaurant, en albâtre, demeure tandis que le mobilier a été entièrement renouvelé avec des couleurs chaudes pour renforcer l’esprit traditionnel et chaleureux de la brasserie.
Quant aux habitués, qu’ils se rassurent, il retrouveront Philippe Zerah, l’homme orchestre de l’enseigne, ce génie du service sans qui Dalloyau Marseille ne cultiverait pas la même âme.

Dalloyau à la sauce marseillaise

A la carte, les panisses à la crème d’ail noir et les mezzés ouvrent les festivités d’un repas partagé. Côté plats : des salades (la fameuse César), et des spécialités intemporelles (picahna de boeuf Angus, confit d’agneau au miel, filet de daurade royale façon bouillabaisse) demeurent parmi les stars du genre. Parmi les nouveautés, une terrasse intérieure prend place devant le restaurant, dans l’allée du centre commercial, proposant une autre expérience culinaire avec une carte de boissons, de pâtisseries et les nouveaux cakes et cookies créés par la maison.
Pour les visiteurs de passage, il faudra absolument goûter l’Opéra (recette de 1955) et la coupe glacée Dame blanche qui doit tout à sa chantilly dense et à son chocolat coulant chaud inimité. Nouveauté pour les 10 ans : la religieuse-profiterole noyée de chocolat et chantilly se partagera à deux pour espérer en voir le bout… Enfin, une vitrine occupant une grande partie de l’entrée du restaurant permettra à ceux qui sont pressés d’emporter un peu de l’esprit maison chez soi.

Dalloyau, les Terrasses du Port, 9, quai du Lazaret, Marseille 2e arr. ; infos au 04 91 45 75 11. Ouvert tous les jours de 10h à 23h.

Photos Anne Sophie Nival et le GP

Ajoute un commentaire

Ecris ici pour poster ton commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.