Qui n’a pas connu le Bunny’s a raté quelque chose. Des années 80 au mitan des 90’s, du Rose Bonbon au Bunny’s, du Garage au Sous-Sol, les nuits attiraient à l’opéra une jolie faune. Emotion quand la façade du lapin noir a pris des couleurs et des rayures, faisant de l’orange son emblème. Le Bunny’s a rangé ses oreilles et laissé place à une brasserie. Lumière et couleur au menu, on ne boit plus mais on mange désormais. Sur la terrasse en façade de l’opéra, tu viens chez Coco pour le café ou l’apéro, un spritz ou une bière pour lancer les festivités. L’équipe est gentille, avare en sourires mais soucieuse de bien faire. L’ardoise atterrit avec quelques suggestions à partager, des poivrons marinés, une focaccia, des œufs-mayo salade. Les tenders de poulet maison sont tout chauds et croustillants, on en dévorerait des tonnes.
Les entrées passées, maintenant, pas touche à mon assiette. On nous promettait une brasserie, on n’a pas été déçu. Les grands classiques défilent sur tapis rouge : salade César, tartare de bœuf-frites, croque à la truffe ou les coquillettes. Le plat du jour ? Des lasagnes au bœuf : parfaites, fondantes, riches en fromage mais tièdes. La terrasse se remplit, la salle aussi. Les gens se parlent et rient, le personnel avec son tee-shirt brandé court partout, on a l’impression que Coco a toujours été là. Le serveur a visé juste conseillant une jolie tarte au citron meringué qui repose sur une pâte sablée fine et ultra friable.
Alors faut-il aller chez Coco ? Oui parce qu’il aura fallu quelques semaines à peine pour que l’équipe prenne ses marques. La carte est simple, alignant des classiques renouvelés chaque jour, tout est frais, bon et sans prétention. C’est ce qu’on aime. Les tarifs aussi ont été réfléchis : 28 € l’entrée, plat et dessert à midi, le ton juste. Et c’est ce qu’il y a de plus difficile à atteindre, alors longue vie à Coco brasserie !
Coco brasserie, 2, rue Corneille, Marseille 6e arr. ; 7/7 de 8h à 20h. Déjeuner de 20 à 30 €.
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