Le café est la deuxième boisson la plus consommée dans le monde après l’eau. D’après l’Organisation internationale du café (OIC), 90% des Français boivent du café, dont 85% tous les jours. S’il y a bien un classique français outre le vin, c’est le fromage et en 2014, les Français étaient les champions du monde de sa consommation avec une moyenne de 25,9 kilos de fromages dégustés par personne. Café comme fromage, le constat est simple : ces deux produits aux terroirs et qualités organoleptiques si spécifiques, se retrouvent sur les mêmes temps de consommation : dès le matin, à l’heure du brunch ou après un repas…
Alors, quel café servir après avoir mangé tel ou tel fromage ? C’est l’une des questions régulièrement posées par le jury du concours « Jeune professionnel du café », organisé par Malongo depuis 20 ans. Fort de cette passion d’un bon café et de l’envie de faire découvrir un univers méconnu et jamais exploité, le torréfacteur niçois a imaginé des accords café/fromage hallucinants avec la même rigueur appliquée aux accords mets/vins.
Et ça, je l’associe avec quoi ?
- Avec un roquefort, l’accord idéal : un Brésil Sul de Minas. Les amateurs de café considèrent le Sul de Minas comme le meilleur. Au nez, son parfum est puissant. En bouche, un café doux, onctueux et persistant avec des notes aromatiques de fruits secs. Méthode de préparation optimale : la filtration V60 ; cette cafetière est capable d’offrir un café filtre très vif et aromatique. Il est conseillé d’utiliser du café fraîchement moulu pour une qualité optimale de la préparation.
- Avec un ossau-Iraty, l’accord idéal : un Burundi. Ce café d’une grande finesse est très aromatique avec une belle acidité, un corps et une longueur en bouche moyens. Il est fréquent de trouver des notes vertes végétales en début de récolte. Notes aromatiques : boisées, fruitées et parfois animales. Méthode de préparation optimale : la cafetière à piston pour les amoureux du goût, l’outil des dégustateurs de café. Elle se distingue d’autres types de cafetières par son extrême simplicité et la possibilité de contrôler la force ou puissance du café. La mouture idéale est de taille moyenne/grosse.
- Avec un camembert, l’accord idéal : un Malabar Moussonné, d’Indonésie Un café corsé, puissant, masculin avec une impressionnante longueur en bouche. Il dégage des notes de réglisse, épicées et fumées. Méthode de préparation optimale : l’aeropress Une méthode d’extraction douce qui permet d’offrir une grande complexité aromatique à la tasse grâce à un contact total de la mouture avec l’eau chaude. Vous serez surpris par le côté sous-bois (champignon petit gris) du camembert et les notes de terre du café qui ressortent parfaitement à la dégustation.
- Avec un beaufort, l’accord idéal : un Honduras, bio typique d’Amérique centrale ; le Honduras est un café rond, d’une belle longueur en bouche et très équilibré avec des notes aromatiques fruitées. Méthode de préparation optimale : la Chemex Cette cafetière au design élégant propose une extraction douce et offre un café rond, très aromatique et sans aucune amertume.
- Avec un pont-l’evêque, l’accord idéal : un Congo. Originaire d’anciennes plantations coloniales d’une petite presqu’île du nord-ouest du lac Kivu, cet arabica d’exception est issu de superbes variétés de caféiers (blue mountain et bourbon) cultivées en bordure du lac. Un cru corsé et complet qui offre des parfums intenses, équilibrés par une élégante vivacité. Notes aromatiques : parfumées – florales, fruitées et d’agrumes. Méthode de préparation optimale : la filtration V60 La filtration V60 (lire ci-avant) pour un accord très élégant.
Photos Virginie Garnier / cafés Malongo
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