Chateauneuf-du-Pape

► Des ateliers pour tous chez Castelain.- Un atelier spécial Noël est organisé durant tout le mois de décembre : le maître chocolatier vous proposera de fabriquer et décorer votre sapin en chocolat ainsi que des fritures de Noël. Les enfants sont acceptés dès 3 ans sous la surveillance d’un adulte (payant) et à partir de 7 ans sans surveillance. 30 € par personne (1h30)
Ateliers vin et choco commentés : venez déguster 5 chocolats qui s’accordent parfaitement avec 3 vins, une expérience sensorielle incontournable. 25 € par personne
Ateliers café et chocolat : venez déguster 5 chocolats qui s’accordent parfaitement avec 3 cafés. L’atelier est animé par Anthony, torréfacteur avignonnais.
35 € par personne
Atelier vins, chocolats, truffes avec 3 vins dont un châteauneuf-du-pape et 5 chocolats en accord. Visite en laboratoire pour découvrir les secrets de la truffe + dégustation au restaurant Terrae. L’atelier se déroule à la chocolaterie Castelain puis au restaurant Terrae (à 5 min). Le déplacement entre les deux est à la charge des clients. Possibilité de manger sur place après la dégustation de truffes. 49 € par personne

Chocolaterie Castelain, 1745, route de Sorgues, 84230 Châteauneuf-du-Pape. Infos complémentaires au 04 90 83 54 71.

Forcalquier

Un Noël spirituel et spiritueux.- Concoctés avec des infusions de plantes, de racines, de fruits ou d’écorces de fruit, les apéritifs des Distilleries et Domaines de Provence reflètent l’héritage de la cueillette des simples, dont seule l’entreprise à le secret. Noix de la Saint-Jean, Vermouth de Forcalquier, Gentiane de Lure ou Orange Colombo sont des emblèmes du lifestyle provençal, on les déguste tels quels, avec un peu de glace, en cocktails. Une super idée à offrir pour des apéros ou des digeos mémorables.
Chaque apéritif, en 75 cl, tarif : 17,90 €. À découvrir également : le coffret Apéritifs de Provence 4 x 10 cl – 19,90 €.

Le Tholonet

Le Saint-Estève a fermé.- Le service du 15 novembre dernier a sonné le glas de ce restaurant  étoilé du Tholonet tenu par Julien Le Goff. La direction de l’hôtel réfléchirait à une formule de restauration « plus simple » selon le média Bouillantes. Néanmoins, la table bistronomique de l’hôtel, elle, reste en activité. Depuis quelques mois, les restaurants Michelin  sont entrés dans une spirale inquiétante. Le départ de Lionel Lévy de l’Intercontinental Hôtel Dieu de Marseille, il y a quelques mois, a signé la fermeture  du restaurant Alcyone ; depuis, la direction de l’hôtel freine des quatre fers pour retenter l’aventure Michelin. Idem de Saisons à Marseille qui changera de propriétaires au 1er janvier 2025 et perd, ipso facto, son étoile. Signature, la table de Coline Faulquier (qui déménage au Vallon des Auffes en reprenant l’Epuisette) perdra mécaniquement son étoile au 1er janvier également. Et dire qu’il y en a encore pour croire qu’avoir 1, 2 ou 3 étoiles vous garantit un avenir serein…

Marseille

► 23 €, la formule imbattable.- L’équipe du Novotel Vieux-Port, conduite par le chef Sophian Jellouli propose une formule déjeuner « A break with a view ». Tous les jours, le restaurant Magâté promeut une offre spéciale plat, dessert et café à 23 €. Des plats, des desserts régressifs et gourmands, qui évoquent l’enfance et les souvenirs heureux des moments passés à table entre potes et en famille…
• Magâté, Novotel Vieux-Port, 36, bd Charles-Livon, Marseille 7e arr. ; infos au 04 96 11 42 11. Formule déjeuner 23 €.

Georgia c’est fini.- Le restaurant à l’angle de la rue Sainte et de la rue Fortia a fermé ses portes.

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Magazine

Alessandra Pierini, « l’Italienne de Marseille » à la tête de l’épicerie RAP à Paris

Alessandra Pierini

« D’habitude, je fais des interviewes avec les journalistes parisiens, pour une fois que c’est avec un Marseillais, je suis ravie ». La douce voix d’Alessandra Pierini est marquée par un léger accent italien que ses nombreuses années passées en Ile-de-France ont passablement gommé. « Je suis une italienne de Marseille arrivée à Paris en août 2010 », glisse-t-elle. Une précision qui a son importance puisqu’à chaque fois qu’elle le peut, Alessandra rappelle qu’elle a vécu à Marseille. Elle y a tenu une épicerie-restaurant (Pasta e Dolce, NDLR) de 1992 à 2010, pendant 18 ans. « Un jour, celui qui m’a succédé à l’épicerie m’a fait une proposition de rachat. Au début, je n’avais guère envie de vendre mais en réfléchissant un peu, j’ai eu envie de remettre ma carrière en jeu… Les Italiens sont très attirés par Paris, c’est une métropole grouillante »

Alessandra Pierini est donc « montée » à Paris avec le cuisinier de son restaurant et un copain sommelier, vénitien, qui a accepté de la suivre. « A Marseille, j’avais une trattoria et je travaillais toute seule, dans mon coin de Mazargues, il n’y avait ni Internet, ni Instagram, pas de Facebook. Quand je dis que je suis arrivée naïvement à Paris c’est que je n’avais pas un rond et pas d’attachée de presse ».  Comme à Marseille, pour que les clients « comprennent » l’épicerie, Alessandra a ouvert un restaurant : – Je pensais qu’il suffisait de très bien cuisiner pour que les gens s’intéressent à moi. Et j’ai beaucoup ramé ».

« Je veux le dire aux Marseillais et à qui veut l’entendre, je n’ai jamais abandonné Marseille »

Alessandra Pierini

Mais le temps a fait son oeuvre ; petit à petit, les Parisiens ont goûté… puis aimé.  L’Express, le guide Michelin, le Figaroscope, le Monde… En moins d’un an, le succès est au rendez-vous mais en 2013, Alessandra ne vit plus que pour son restaurant et craint de délaisser sa fameuse épicerie, « j’avais de moins en moins le temps de partir en Italie pour sourcer des produits, explique-t-elle. Alors j’ai vendu le resto sans regret, il s’agissait de revenir à mes fondamentaux ». Depuis, l’excellente réputation, les produits rares et le savoir-faire de l’épicière italienne de Paris l’ont incitée à quitter l’épicerie des premiers jours pour un local plus grand de 34 m2 avec une cave à vins de 40 m2 et une réserve de 130 m2.

Alessandra Pierini

L’épicerie Rap, c’est la valise des souvenirs d’Alessandra, celle qu’elle trimballe tout le temps

Alessandra n’a vu aucun « danger » dans l’installation d’Eataly (concept de restauration globale italienne XXL) à Paris, l’épicière estimant jouer sur un autre terrain : – Eataly vend de bons produits de grande surface avec quelques marques de niche alors que RAP est vouée aux productions confidentielles. Moi, j’ai fondé une épicerie de quartier et j’ai toujours refusé d’ouvrir d’autres adresses à Paris », explique cette femme qui préfère le tablier et les fromages à la coupe en contact direct avec les clients. Les Français et Italiens partagent le même patrimoine et la même richesse culinaire, « mais les Français oublient leur patrimoine incroyable, note Alessandra. Globalement, les produits italiens ont toujours été familiers des Français mais à Marseille on a une vision de la cuisine familiale italienne portée par les vagues migratoires. Les Marseillais ont gardé la culture du produit alors que les Parisiens s’y sont mis depuis peu et connaissent surtout les produits et marques à la mode ».

Et de se surprendre à rêver de l’ouverture d’une deuxième adresse qui serait vouée aux produits français, une épicerie pointue et de terroir qui raconterait les richesses de l’Hexagone. Régulièrement, Alessandra revient à Marseille voir son fils et ses petits-enfants. « Si j’avais vendu ce que les clients me demandaient, je me serais perdue ; je me suis entêtée à vendre ce en quoi je croyais. Je n’ai jamais eu d’argent, je n’ai eu l’argent que de mon travail ».

Epicerie RAP, 4, rue Flechier, Paris IXe ; 01 42 80 09 91.

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