Bouches-du-Rhône

Grappes d’or.- Pour la 3e année consécutive, la soirée des Grappes d’or s’est déroulée au fort Ganteaume ce lundi 10 mars dernier à Marseille. Le principe ? Mettre en lumière les professionnels les plus emblématiques des terroirs locaux et du savoir-faire vigneron distingués en six catégories. La cérémonie a réuni les lauréats bien sûr et célébré les vins des Bouches-du-Rhône ainsi que ceux qui contribuent à leur notoriété.
• Catégorie restaurateurs : Les Roches Blanches à Cassis
• Catégorie cavistes : Cave Vol aux Vins d’Audrey Brugière à Velaux
• Catégorie démarche collective : association des Vignerons de Sainte-Victoire
• Catégorie Jeune viticulteur : Mathilde Doudon  à Trets
•  Coup de Cœur : Vignerons du Roy René – Didier Pauriol à Lambesc
Martine Vassal, présidente du conseil départemental 13 et présidente de la Métropole AMP, Laurent Israelian (président de la Chambre d’agriculture 13), Hervé Granier (conseiller  départemental 13 délégué à la viticulture), Fabien Doudon (viticulteur, élu à la Chambre d’agriculture en charge de la viticulture, président de la cave coopérative Lou Bassaquet) et Yvon Gary (président de l’association des sommeliers Alpes Marseille Provence) étaient présents.

Marseille

► La réforme aux Réformés. Le groupe Mando Hospitality a vendu le restaurant du rooftop du cinéma Artplexe sur la Canebière à Laurent Battisti (Le Caribou, Grandes Halles du cours d’Estienne d’Orves, Le Pointu, Le Phonographe, le café de l’Horloge). L’équipe de 25 personnes demeure et sera dirigée par Jérôme Caprin (Ex-Ventre de l’Architecte, ex-Mesa, ex-la Savonnerie). Au rez-de-chaussée, le Blum tombe lui aussi dans l’escarcelle de Battisti qui veut en faire « une belle trattoria à l’italienne ».

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Aurélien Baron, sa vie d’après…

Aurélien Baron chef cuisinier de 39 ans

Il a travaillé 7 ans aux côtés de Julia Sammut, à l’Epicerie l’Idéal. Du premier jour de février 2016 jusqu’à cette fin mars 2023 où Aurélien Baron a décidé de voler de ses propres ailes. « J’ai viscéralement envie d’ouvrir un lieu, j’ai envie de liberté , d’ouvir mon resto, de faire mes propres choix même si je me suis senti hyper libre à l’Idéal » confie le chef de 39 ans. Il a été là, des premières heures jusqu’à ces dernières semaines « où nous pouvions faire jusqu’à 100 couverts par jour certains week-ends », se remémore Baron qui a aimé ce rôle d’hôte accueillant mené en duo avec Julia. « Maintenant, j’aimerais m’éloigner de l’hyper centre, me rapprocher de la mer. Pourquoi pas le 7e ? J’ai un temps vécu à Bompard et j’adore ce coin ».

Alors, avant de trouver l’emplacement de ses rêves, Baron va vivre des expériences. Tout commence par le Bar des AmisIvan l’a invité le 1er mai pour une journée sur le thème de la cuisine niçoise, « on fera des tourtes de blettes, de la socca, des artichauts à la poutargue, des beignets de courgette » énumère le cuisinier. Ensuite, direction la Bretagne, au Bevan, petit restaurant à Pleneuf-Val-André où Baron passera deux jours à l’invitation de Sarah et Mathieu pour y cuisiner « méditerranéen en Bretagne ». Ce jeudi 20 avril prochain, le chef marseillais s’essayera à la table d’hôtes, chez lui, avec une douzaine de couverts, « que des copains », promet-il.

« Julia avait placé l’humain au-dessus de tout et tout le groupe était fédéré autour d’un projet commun »

Aurélien Baron évoquant ses années passées à l’Idéal

« Je pense qu’il y a énormément de place pour des gens sincères, proposant une cuisine du marché et ultra fraîche, analyse le chef de 39 ans. J’ai envie d’une cuisine de plus en plus précise avec des cartes saisonnières et quelques plats marqueurs, des plats simples et lisibles. Une cuisine qui ne triche pas », poursuit Baron qui aimait jusqu’ici rester un peu en retrait, dans l’ombre, « mais bien que l’exposition ne me plaise guère, il va bien falloir que je me fasse connaître », reconnaît-il.

« Je n’ai pas Instagram, ça nous vampirise. Ce qui compte, c’est manger la cuisine, pas la photographier »

Les adresses pour croiser Aurélien Baron

Deux voies s’offrent désormais à lui : « J’hésite entre l’estanco de 12 m2 qui proposerait de la street food, type panisses, pan bagnat et pissaladière ou le resto qui servirait cette même cuisine populaire mais toujours avec des marqueurs évidents ». Reconnaissant n’avoir aucun réseau dans le milieu de la cuisine, Baron compte quand même quelques solides adresses où il aime passer du bon temps, la Passerelle pour sa sélection de vins nature, la Dolce Vita, célèbre bar de Samatan, chez David Mijoba « quand je veux bien manger » et chez Yasmine, table syro-palestinienne (79, cours Julien) où « on sert une fabuleuse mouhamara » plat délicieux à base de poivron, de noix et de mélasse de grenade.
Et pour les vacances ? « A la campagne, en Lozère, dans le petit bled d’Ispagnac d’où est originaire ma famille ; sinon on va à Nice, pour la proximité avec l’Italie et la Ligurie. Je vais souvent en Grèce, pour le repos, à Koroni, un village du golfe de Messénie au sud du Pelopponèse ». Et pour le moment ? « Tout va bien », assure Aurélien Baron qui reconnaît être surtout « pressé et impatient ».

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