Hyères

Lilou pour la meilleure carte des vins.La Revue du vin de France, plus ancien magazine au monde dédié au vin, a organisé ce 9 janvier dernier sa traditionnelle remise des grands prix de la Revue du vin de France à l’Automobile Club de France, place de la Concorde, à Paris. Ces 13 prix, saluent l’ensemble des métiers du vin et de la vigne et ont été attribués par le directeur de la rédaction de La RVF, Denis Saverot et le comité de dégustation du magazine qui réunit vingt des plus fameux experts français. La médaille de meilleure carte des vins de l’année est décernée à l’hôtel-restaurant Lilou à Hyères pour ses 250 références choisies habilement. On y retrouve les grandes bouteilles de la région, des vallées de la Loire et du Rhône en passant par la Grèce ou l’Italie. L’ensemble à des tarifs abordables, voire incroyables ! Le patron, David Pirone, a tout misé sur le plaisir de ses clients sans les ruiner. Jolis verres au vin à partir de 6 €, un bandol blanc de Terrebrune à 35 € ou un côtes-du-rhône de Jamet à 29 €. Il faut se pincer pour y croire.

Marseille

Solidarité Mayotte.- Objectif atteint. Le dîner de solidarité organisé pour venir en aide aux sinistrés de Mayotte ce 10 janvier dernier a rapporté 4 000 €. La soirée s’est déroulée à la brasserie de Mars sous l’égide de l’association Ebullition. Les fonds seront reversés à l’ONG Solidarités internationales et contribueront au financement de l’aménagement de points d’eau potable.

► Le classement national The Fork 2024.- Le site de réservations en ligne, TheFork a dévoilé son nouveau Top 100 annuel qui met à l’honneur les tables qui ont fait l’année 2024, des restaurants de quartier aux établissements étoilés en passant par des adresses plus confidentielles, la France entière a été passée au crible. En 2024, trois établissements parisiens font figure de coup de cœur auprès des Français et décrochent les premières places du classement : Cellar, Un Jour à Peyrassol et Le Quartier Latin. Après Paris, Lyon, figure en seconde place avec 9 établissements, et Bordeaux, ville avec la plus forte densité de restaurants par habitant (hors Paris), revendique 6 établissements. Et Marseille ? Rien, une gifle, une baffe, l’humiliation.

Suis-nous sur les réseaux

Data from MeteoArt.com
En direct du marché

Aux Voisins, les gâteaux de voyage d’Amal racontent ses engagements

Amal FroidevauxPetit à petit, l’oiseau fait son nid et la réputation d’Amal Froidevaux devient indissociable des financiers, cookies, madeleines, cakes, brownies et autres tartes dont elle s’est fait une spécialité. La jeune femme de 27 ans doit son goût immodéré pour la pâtisserie à sa maman, auprès de laquelle elle a appris les gestes évidents et l’utilisation d’ingrédients simples, sans chimie ni produits dérivés. Trois longues années durant, elle a travaillé dans une agence parisienne de lobbying et confie avoir eu souvent du mal à concilier ses aspirations profondes avec les obligations que les demandes de ses clients lui imposaient. « Régulièrement, je me demandais quel métier exercer pour rendre les gens heureux, dit-elle. Ça paraît naïf dit comme ça mais c’est important la valeur ajoutée qu’on génère en exerçant un métier ». Finalement, Amal a quitté Paris pour Marseille en octobre 2017.

Comme de plus en plus de jeunes diplômés, le jeune femme voit dans la pâtisserie le moyen de donner du sens à ses journées. Titulaire d’un master II décroché à Sciences Po Aix, celle qui se destinait au métier d’attachée parlementaire décroche son CAP pâtisserie en 2017. « Dès que je suis arrivée à Marseille, j’ai cherché à travailler dans des pâtisseries mais sans expérience en laboratoire, je n’intéressais personne », reconnaît-elle. La voie de l’auto-entrepreneuriat puis la création d’entreprise se sont donc imposées.

Aux VoisinsUn chef pour le traiteur salé
« Aux Voisins » est née en septembre 2019. « Il s’agit d’un traiteur sucré-salé à tendance végétale, je travaille dans le registre végétarien mais je ne m’interdis pas le végétalien à terme, avance Amal Froidevaux. Comme avec ma pâtisserie, je suis portée sur les ingrédients intègres, un oeuf est un oeuf, je ne travaille pas avec des poudres ou du jaune en bouteille ». Des convictions écologiques, une pâtisserie saine et un développement de l’activité salée en vue, l’agenda d’Aux Voisins est chargé : « Je vais travailler avec un cuisinier pour développer la part de salé dans notre activité ; actuellement, le laboratoire est aux Chartreux et nous sommes en quête d’un nouveau local pour accompagner notre développement », dit la jeune maman. Production, livraisons, prospection, communication et facturation, Amal Froidevaux se bat sur tous les terrains. On déguste ses gâteaux dans les coffee-shops, à la brûlerie Moka, chez les Cafés Corto, dans la petite boutique déco Bloom Drops (à côté du Parpaing qui flotte dans le 5e)  et chez Fuzz (rue Bussy l’Indien dans le 6e).
Le financier, miracle d’amande et de sucre mêlés, délicatement brûlé sur ses angles et coins croustillants est un modèle du genre. Ses côtés joliment bombés respirent le beurre chaud et son fondant, lorsqu’on mord dedans, valent à eux seuls, bien des voyages. Normal pour un gâteau qui s’en réclame.

Aux voisins sur Instagram @auxvoisins et auxvoisins.com

Ajoute un commentaire

Ecris ici pour poster ton commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.