Suis-nous sur les réseaux

Provence

Et si, les produits made in Provence, symboles de notre art de vivre, contribuaient à véhiculer l’image d’une Provence accueillante et touristique ? Voilà, en une question résumée, l’idée de cette collection officielle à marque Provence, lancée dans le cadre du contrat de destination Provence (initié en 2015). En clair : depuis juin 2023, des entreprises diverses et variées, implantées dans le Var, les Bouches-du-Rhône et une partie du Gard, apposent la marque Provence sur leurs produits. « Pour se faire connaître en France et dans le monde, il faut miser aussi sur notre art de vivre » explique-t-on du côté de Provence tourisme et du Comité régional du Tourisme. Chaque acheteur d’un savon, d’une boîte de calissons, d’un parfum, de biscuits découvre un peu plus nos trésors provençaux qui susciteront, à terme, une envie de venir séjourner en Provence. Les sociétés qui participent à cette opération valorisent la destination en proposant des visites d’usines ou d’ateliers, elles racontent le patrimoine en s’appuyant sur l’imaginaire de la région. Les produits sont mis en exergue dans toutes les opérations de promotion à l’étranger et de leur côté, Provence tourisme et le Comité régional du Tourisme encouragent d’autres marques à rejoindre le mouvement, « pour promouvoir une Provence tout à la fois moderne et authentique ».
Produits en vente chez Jog, 1, rue Caisserie (2e arr).

Data from MeteoArt.com
Restaurants en Provence

Bistrot O’Prado, l’étonnant pari de Michael Esterle

Bistrot O'PradoQuand elle parle de lui, Jeanne Moreni dit : « Mon petit ». « Son » petit c’est Michael Esterle et Jeanne Moreni c’est elle qui l’a accueilli, lorsqu’il avait 15 ans, encore au lycée hôtelier de Bonneveine. C’était l’époque des Echevins, le restaurant qu’elle animait avec son mari Jacky, un restaurant qu’ils ont vendu le 15 mars 2005. Mais les liens ont perduré et Jeanne ne manque jamais une occasion d’inciter ses amis à découvrir la table du « petit » Michael. A l’angle du Prado et de Périer, ce bar de quartier a fait sa mue : certes on vient encore y boire un expresso mais on y court surtout pour déjeuner. Et chaque jour, il y a foule ; une clientèle d’habitués sans cesse croissante, appâtés par l’esprit bistronomique de l’ardoise : risotto à la carbonara, tartare de charolais au couteau, filets de rougets poêlés-légumes confits crumble parmesan, aubergines parmesane. A midi, la tatin de tomates confites trônait en tête des suggestions aux côtés de cette tagliata décidément très à la mode.
La viande de boeuf, un onglet de toute évidence, très bien choisie, est d’une extrême tendreté, justement cuite, bleue à coeur surtout, et tranchée en lamelles régulières. Posée sur un lit de jeunes pousses bien assaisonnées, elle s’accompagne de pommes de terre en cube, trop huileuses, mais savoureuses et invitant à la gourmandise. Salade César aux anchois comme il se doit et tatin de tomates aux notes acidulées atténuées par une burrata crémeuse à souhait sur laquelle croustillent des chips de jambon cru Serrano. Alors faut-il y aller ? Oui pour la soupe de fraises ou de pêches, selon les découvertes faites au marché du Prado voisin. Les pêches sont gorgées de soleil, d’un beau jaune orangé comparable à un coucher de soleil et baignant dans un sirop liquide à la menthe infusée de meilleur goût. Oui pour cette carte dans l’air du temps et les belles assiettes généreuses. Oui pour le service cool et oui pour encourager ce jeune cuisinier qui a décidé que ce comptoir ne devait pas se limiter à servir pastis et cafés.

Bistrot O’Prado, 1, bd Périer, Marseille 8e arr. ; résas au 04 86 12 87 76. Carte déjeuner, 20 €.