Sur un bateau, sur une plage, sur un îlot… Borderline est partout. A l’heure où la France bascule en mode vacances, Christian Mellon, lui, est sur le pont. Son été 2024 ne dérogera pas à la règle, l’équipe de Borderline, soit quelque 25 personnes, animera une mosaïque de spots éphémères disséminés sur la façade littorale : – Tout a commencé en 2010, se remémore cet atypique chef d’entreprise. L’idée, c’était de faire sortir les Marseillais dans des lieux insolites. Du tunnel Prado-Carénage, fermé pour l’occasion, à une supérette Spar de Saint-Jérôme, la notoriété de Borderline s’est bâtie sur une sélection de sites improbables ». Mais avec le succès et le nombre grandissant de participants, les adresses incongrues, au fil des ans, ont été de plus en plus rares à accueillir ces fêtes en total décalage.
L’îlot de la Corniche, son chouchou
« L’offre marseillaise s’est quand même bien étoffée, du Cabanon de Paulette à la Cabane des Amis, du Bon Air à Notre-Dame, je pense qu’au plus on propose des idées de sorties, au plus on crée du dynamisme », analyse Monsieur Borderline. Marseille n’a pas les plages de Cannes ni de Copacabana et, dans la deuxième ville de France, la question des nuisances sonores et du respect du voisinage est essentielle, mais Christian Mellon se prend à rêver « d’un chapelet de paillotes un peu plus conséquent. Le Petit Pavillon, le Bistrot Plage… on pourrait aussi en avoir une aux Catalans ?! ».
Borderline en 7/7 non stop
Faire la fête, c’est aussi beaucoup de travail, et en été, on ne compte pas ses heures, « pour moi c’est du 7 jours non stop à raison de 15 heures quotidiennes ». C’est aussi une affaire de logistique car derrière l’enseigne Borderline, il faut voir quatre structures très chronophages (restauration, organisation de concerts, transport maritime et un bar, le Fadoli).
« Je voulais prendre un Van et partir à l’aventure mais mes enfants ne veulent pas… Alors pour les vacances, je cherche un autre plan »
L’été 2024 aux couleurs olympiques figurera-t-il parmi les grands millésimes ? « On travaille plus avec les Marseillais qu’avec les touristes, peut-être des amis d’amis mais c’est tout. Je n’imagine pas un gros effet des épreuves de voile sur la fréquantation de nos soirées ». Et contre toute attente, c’est dans l’arrière-pays que Christian aime partir en vacances : – Je n’ai pas tant d’adresses que ça. J’aime l’idée de louer une maison pour y aller en famille, recevoir les amis, pour jouer à la contrée, avec du son et un barbeuc’… J’adore ça. Le Luberon, j’aime bien, je suis assez vintage comme type et là-bas, je retrouve une forme d’authenticité ». Bon cuisinier, le fondateur de Borderline reçoit beaucoup à la maison pour des dîners en terrasse mais « je vais aussi à la Vieille-Pelle et aussi chez un pote au tennis-club de Luminy ». Au hasard d’une rencontre…
Sur Insta le Collectif Borderline et l’Îlot de la Corniche.
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