La brasserie Blum, au rez-de-chaussée de l’Artplexe Canebière est ouverte. A la tête de ce nouveau rendez-vous qui donne le sentiment d’avoir toujours été là, un triumvirat épris de good food. On y retrouve Davin, figure de la restauration marseillaise, avec des participations dans l’Eclectique, la torréfaction Deep et le bar à cocktails Apotek. A ses côtés, il y a Yohann, qui exerce dans le digital avec une passion avérée pour l’hôtellerie-restauration et Cédric, un entrepreneur dans les énergies renouvelables. Les trois associés ont voulu une adresse ouverte 7/7j, une table qui ne serait pas une brasserie de cinéma classique mais une table alternative pensée comme une brasserie méridionale qui serait un lieu de vie où il se passe toujours quelque chose.
La journée est ponctuée par deux grands temps forts : le déjeuner et le dîner qui doivent répondre à la promesse conjointe de belles assiettes à des tarifs peu onéreux. Quelque 25 personnes ont été recrutées pour faire battre le coeur de cette brasserie dont douze n’exercent qu’en cuisine. La brigade pilotée par Laurent Micol, un cuisinier sérieux (ex-Sketch Londres, Les Trois Frères aux Acates et Sofitel-les Trois Forts), se met en quatre pour proposer pizzas et beaux plats.
Annoncées de 10 à 20 €, les irréprochables pizzas offrent une pâte à la fine saveur boisée-noisettée. Aux classiques margherita et marinara (tomates cerise-anchoix, origan et poudre d’olive) vous préférerez la Blum (mozza-ricotta, mortadelle, pesto de pistaches) et la Violette (vitelottes, fior di latte, girolles et coppa) que Yohann adore. A l’ardoise, le saumon gravlax maison en entrée annonce la couleur d’un repas plaisant tout comme cette daube de joue de boeuf, ultra fondante, que vous fouetterez de quelques tours de moulin à poivre et à sel. Les adorateurs du terre-mer seront à la fête avec le suprême de volaille aux palourdes pour lequel Micol a eu la main lourde en champignons (trop bien). Un bonheur paysan à s’en lécher les doigts.
Alors faut-il réserver chez Brasserie Blum ? Mille fois oui car les ambitions de départ sont respectées, les produits bien traités et aucune erreur ne vient ternir un repas joyeux et équilibré. Oui car l’autre charme du lieu, et non des moindres, réside dans sa déco : des fonds de wagons SNCF ont été transformés en banquettes aux lignes droites, une ancienne bibliothèque de la Banque de France, place Estrangin, s’est muée en arrière de comptoir et une table de 6 couverts, de la fin XIXe, « a été récupérée dans la dispersion du mobilier d’un ancien monastère » dixit un serveur. Oui, enfin, pour les pâtisseries d’Anna (la crème brûlée au café made in DEEP et la mousse chocolat sont des monuments) : ses spécialités sans gluten ou végétariennes, sont garantes de légèreté et de gourmandise combinées. Comme dit l’autre, « très, très bon ».
Brasserie Blum, 125, La Canebière, Marseille 1er ; infos au 06 75 46 84 36. Déjeuner-dîner de 20 à 30 €.
Bonjour,
Je vais tester Les Réformés ce soir et je testerai prochainement La brasserie Blum.
Un seul regret Grand Pastis : impossible de retrouver facilement une adresse resto sur votre site faute d’un annuaire par villes du Sud et arrondissements.
Merci
Salut Alter Ega !
Vous n’êtes pas le premier à nous faire cette remarque qui est très juste. Nous allons y réfléchir pour vous proposer une arborescence de recherche plus simple.
Merci pour votre fidélité et le ton amène de votre message.