Bouches-du-Rhône

Grappes d’or.- Pour la 3e année consécutive, la soirée des Grappes d’or s’est déroulée au fort Ganteaume ce lundi 10 mars dernier à Marseille. Le principe ? Mettre en lumière les professionnels les plus emblématiques des terroirs locaux et du savoir-faire vigneron distingués en six catégories. La cérémonie a réuni les lauréats bien sûr et célébré les vins des Bouches-du-Rhône ainsi que ceux qui contribuent à leur notoriété.
• Catégorie restaurateurs : Les Roches Blanches à Cassis
• Catégorie cavistes : Cave Vol aux Vins d’Audrey Brugière à Velaux
• Catégorie démarche collective : association des Vignerons de Sainte-Victoire
• Catégorie Jeune viticulteur : Mathilde Doudon  à Trets
•  Coup de Cœur : Vignerons du Roy René – Didier Pauriol à Lambesc
Martine Vassal, présidente du conseil départemental 13 et présidente de la Métropole AMP, Laurent Israelian (président de la Chambre d’agriculture 13), Hervé Granier (conseiller  départemental 13 délégué à la viticulture), Fabien Doudon (viticulteur, élu à la Chambre d’agriculture en charge de la viticulture, président de la cave coopérative Lou Bassaquet) et Yvon Gary (président de l’association des sommeliers Alpes Marseille Provence) étaient présents.

Marseille

► La réforme aux Réformés. Le groupe Mando Hospitality a vendu le restaurant du rooftop du cinéma Artplexe sur la Canebière à Laurent Battisti (Le Caribou, Grandes Halles du cours d’Estienne d’Orves, Le Pointu, Le Phonographe, le café de l’Horloge). L’équipe de 25 personnes demeure et sera dirigée par Jérôme Caprin (Ex-Ventre de l’Architecte, ex-Mesa, ex-la Savonnerie). Au rez-de-chaussée, le Blum tombe lui aussi dans l’escarcelle de Battisti qui veut en faire « une belle trattoria à l’italienne ».

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Restaurants en Provence

Caracas, du Venezuela au Perou, tous les goûts de l’Amérique du Sud

Caracas La cuisine d’Amérique du Sud est sous-représentée en Provence et l’inauguration, le 6 novembre dernier, d’un restaurant sobrement mais utilement, baptisé Caracas, a réveillé l’enthousiasme des foodistas en mal d’exotisme. Derrière le comptoir, la belle cuisinière Carol Lagos, qui dirige par ailleurs un restaurant, le Warik22, à Lima, la capitale du Pérou met en scène une carte chaleureuse et enthousiaste. Le soir, l’ambiance est chaleureuse et on entend ici et là parler espagnol, preuve s’il en est de la vérité des saveurs et des recettes servies ici. « Moi, je viens pour le ceviche au leche de tigre, c’est terriblement bon et je n’ai retrouvé ces goûts nulle part ailleurs » explique le voisin blagueur de la table de droite.

Sur tout le mur droit en entrant, une magnifique fresque mêlant calligraphie et signes cabalistiques insuffle de l’énergie à la longue salle tout en couloir. Lama à l’entrée, abat-jour en raphia et ambiance tamisée contribuent à l’ambiance. Sur la table de gauche, on a débouché des bières artisanales de là-bas, des bières péruviennes Inkarri à base de lúcuma, le fruit ancestral du Pérou. Aromatiques, amères, aux fruits de la passion… chacun trouve son bonheur dans la mousse.

Caracas

C’est bien beau tout ça mais on y mange quoi ? Assiettes individuelles ou à partager, les rollitons crujientes (sorte de nems aux crevettes et fromage) se dégustent à l’apéritif ou pendant qu’on explore la carte. Le tiradito met en scène le poulpe et la saint-jacques émincés, baignés de crème de rocoto (à base de piment aji) et de lait de tigre, une merveille de vivacité et d’énergie hautement recommandée. Le menu du déjeuner propose un roboratif tacu-tacu con lomo saltado, un étonnant riz aux haricots surmonté de lamelles de boeuf sautées. La viande est d’une belle tendreté, enrobée des sucs de cuisson et sautée au pisco, une eau de vie de vin érigée au rang de boisson nationale au Pérou. D’assiette en assiette, la présence du piment aji donne à découvrir une épice délicate, idéale pour affirmer une saveur sans l’exagérer. Le lait de tigre se retrouve d’une assiette à l’autre comme le refrain d’une chanson populaire, à base de citron, de gingembre, de céleri et d’autres ingrédients secrets, il éclaire les recettes d’un jour nouveau, réveillant l’appétit et suscitant la surprise.

Alors faut-il y aller chez Caracas ? Oui car la formule déjeuner est d’un excellent rapport qualité-prix et les recettes authentiques nous ouvrent les portes de mondes inconnus. Oui pour l’accueil et le service toujours souriants jusqu’au dîner et oui pour le décor très sympa, dépaysant sans être folklorique. Le dessert, un quinoa au lait et gousse de vanille n’est pas sans rappeler le riz au lait des familles : curieux et amusant. Avec l’ouverture de ces nouvelles tables, Marseille mérite bien sa réputation de ville ouverte sur le monde. Goûterez-vous le quinoa au lait ?

Caracas, 29, boulevard de Louvain, Marseille 8e arr. ; infos au 07 58 24 20 81. Déjeuner, menus à 14,50 et 17,50 €. Carte 35 €. Carte de cocktails.

Photos Priscilla Da

2 commentaires

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  • Bonjour,

    Je me demandais s’il y avait également des empanadas ou Arepas au menu?

    Merci beaucoup pour ce site très complet que je consulte de temps en temps et qui donne bien des idées, à essayer même de l’autre côté de l’atlantique

    • Bonjour cher ami lecteur… de très loin à en juger par votre commentaire
      Nous espérons que le Grand Pastis vous permette de garder vos liens avec notre région
      Et merci pour vos précieux encouragements 😉