Miramas

Mensa chez Sulauze, saison 3.- Le duo de Mensa donne son rendez-vous annuel au domaine de Sulauze pour un déjeuner partagé autour de la cuisine et du vin, entre joyeuses ripailles et convivialité. Connu pour ses vins bio et naturels, le dom. de Sulauze est un lieu de vie où cohabitent un domaine viticole, une brasserie, une miellerie et un élevage de porc noir. Comme chaque année le menu mettra à l’honneur le savoir-faire des producteurs locaux arrosé des cuvées maison que présentera Guillaume Lefèvre. Au menu : apéritif (boudin noir, gel de piment d’espelette / huîtres / cromesquis d’épaule de cochon à la bière brune / terrine de campagne au foie) et déjeuner : langue de cochon comme un phô ; saucisse maison de couenne et choux, purée de choux de Bruxelles beurre noisette, jus de cochon fumé à l’anguille ; panais rôtis au miel de lavande, ganache panais, sauce choco-caramel.
• 8 février 2025, tarif : 69 € par convive, eaux, café, et vins servis  à discrétion. Places limitées. Réservation obligatoire.

Marseille

Le poireau pour Vérane.- Sur proposition du chef Gilles Quillot, l’auteur marseillaise Vérane Frédiani s’est récemment vu remettre la médaille de chevalier de l’Ordre du mérite agricole. « Un jour, j’ai dit merci au chef Gilles Quillot pour avoir engagé une cheffe pâtissière au sein de l’ambassade de France à Londres. Une embauche qui faisait suite à une conversation que nous avions eue, il y a des années, sur l’importance de rendre les talents féminins de la cuisine visibles », raconte Vérane Frédiani. Au cours d’une cérémonie de remise de médaille au sein de l’ambassade de France à Londres, Son Excellence l’ambassadrice Hélène Duchêne a procédé à la remise du poireau ; Vérane a aussitôt remercié Héloïse Pestel et le ministère de l’Agriculture pour la reconnaissance de son engagement pour l’égalité et n’a pu cacher son émotion à l’idée « que notre travail, notre acharnement même et nos passions puissent être utiles à la France ».

Suis-nous sur les réseaux

Data from MeteoArt.com
3e Arrondissement Marseille Restaurants en Provence

Aux Grandes Tables, la cuisine du quotidien nous sort de l’ordinaire

Grandes Tables

Le prix du sourire du jour sera décerné à tous ces serveurs et serveuses qui, depuis le 14 mars 2022, ont levé leurs masques pour accueillir leurs clients en souriant dans les restaurants. L’équipe des Grandes Tables à la Friche ne déroge pas à la règle et fait tourner l’ardoise avec un regain de bonne humeur. En ce lundi, toujours en quête de bonnes adresses au meilleur rapport qualité-prix, une escale à la Belle-de-Mai s’impose pour cette formule déjeuner à 20 € proposant un plat-dessert de première fraîcheur et de facture irréprochable.
Végétariens et flexitariens voisinent en harmonie ; les uns commandant la salade d’épeautre-légumes rôtis mozzarella ou le couscous végétarien ( navets, carottes, fenouil) ; les autres préférant l’énorme escalope milanaisse-linguine sauce tomates, le sauté de bœuf au lait de coco-haricots blancs ou la tartare de saumon. Bien sûr, la salade César et la fameuse andouillette AAAAA demeurent, laissant les mauvaises langues se demander ce qui pourrait un jour les dézinguer.

Grandes Tables

Le tartare de bœuf à la thaï se distingue par un très délicat assaisonnement twisté par quelques rouelles de cébettes et des cacahuètes concassées qui apportent de la mâche et un arôme boisé. Le rajout de sauce worcestershire surlignera les assaisonnements. Une bonne idée à ramener à la maison : une salade de mizuno et sa vinaigrette à base de sauce soja-huile d’olive et citron tient le fil exotique de l’assiette. Au classique fondant au chocolat, on préférera aujourd’hui ce mouhalabieh, déclinaison libanaise à l’eau de rose, du blanc manger aux amandes, cousin français inventé jadis par un des pâtissiers de Louis XV. Un petit bonheur délicieux tout en harmonie avec le café qu’il faudra boire après le dessert et pas avec. C’est comme ça.

Alors faut-il aller aux Grandes Tables ? Jamais en reste d’un événement, cette vaste salle ne refuse personne et on peut y tirer la chaise sans avoir pris soin de réserver (mais c’est toujours mieux). Le personnel a conservé toute sa fougue en dépit des 24 derniers mois « agités » et le rapport qualité-prix font de cette adresse le hot spot de l’arrondissement. Déjeuner à côté d’artistes japonais, de chorégraphes, de vidéastes et de producteurs, dans une ambince très cool et créative est une expérience en soi. La gentillesse et le bon esprit des lieux assaisonnent les déjeuners et dîners toujours avec justesse. Un classique marseillais désormais.

Les Grandes Tables de la Friche, 41, rue Jobin, Marseille 3e. Infos au 04 95 04 95 85​. Menu déjeuner, 20-22 €.

Ajoute un commentaire

Ecris ici pour poster ton commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.