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Provence

Et si, les produits made in Provence, symboles de notre art de vivre, contribuaient à véhiculer l’image d’une Provence accueillante et touristique ? Voilà, en une question résumée, l’idée de cette collection officielle à marque Provence, lancée dans le cadre du contrat de destination Provence (initié en 2015). En clair : depuis juin 2023, des entreprises diverses et variées, implantées dans le Var, les Bouches-du-Rhône et une partie du Gard, apposent la marque Provence sur leurs produits. « Pour se faire connaître en France et dans le monde, il faut miser aussi sur notre art de vivre » explique-t-on du côté de Provence tourisme et du Comité régional du Tourisme. Chaque acheteur d’un savon, d’une boîte de calissons, d’un parfum, de biscuits découvre un peu plus nos trésors provençaux qui susciteront, à terme, une envie de venir séjourner en Provence. Les sociétés qui participent à cette opération valorisent la destination en proposant des visites d’usines ou d’ateliers, elles racontent le patrimoine en s’appuyant sur l’imaginaire de la région. Les produits sont mis en exergue dans toutes les opérations de promotion à l’étranger et de leur côté, Provence tourisme et le Comité régional du Tourisme encouragent d’autres marques à rejoindre le mouvement, « pour promouvoir une Provence tout à la fois moderne et authentique ».
Produits en vente chez Jog, 1, rue Caisserie (2e arr).

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Art de vivre

A Ramatuelle, la plage Tropézina devient le Jardin Tropézina

Fondée en 1962 et dirigée depuis 1977 par le duo Patrick Germain et Alain Badel, la plage Tropezina a fait peau neuve et changé de nom. Depuis le 25 mai, le Jardin Tropézina est né d’une collaboration entre les deux gérants historiques de la plage avec Stéphane Courbit, propriétaire du château de la Messardière et de l’hôtel Pan Deï Palais. Dans un esprit écolo-chic comparable à la plage voisine « green chic » du 1051, le style du Jardin Tropézina puise dans les codes du cabanon de plage avec son atmosphère solaire et éclectique et le jardin provençal avec ses touches végétales. Les matériaux en bois, les détails de décoration soignés, les couleurs chaleureuses et douces ont été privilégiés afin de véhiculer une esthétique naturelle et contemporaine. Le bar, la salle couverte et la terrasse offrent une vue dégagée sur la baie entourée de pins parasols, de palmiers nains et autres achillées maritimes.

La carte du restaurant est signée Brice Morvant et son exécution a été confiée à une femme, Adriana Gilly. Distinguée du titre de maître restaurateur, la chef travaille les grands classiques méditerranéens, des recettes à base de produits locaux, des tartares de poissons, une bourride, des homard et langouste grillés. Le restaurant assume sa vocation locavore et pro environnementale en collaborant avec des producteurs et artisans qui cultivent leurs produits de façon la plus naturelle possible (la salade de tomate à l’huile d’olive du château d’Estoublon, les sardines aller-retour au feu de bois). De l’apéritif à la mi-journée aux dîners, entre amis, en famille ou en duo, le plateau de la mer (composé de poulpe au piment d’Espelette, crevette basilic et ceviche de dorade), les tartares de tomates, le coeur d’entrecôte à la fleur de sel-pommes rattes à la sariette et les pêches à la broche simplement rôties au miel et romarin… conviendront aux amateurs de cuisine familiale.

Jardin Tropézina, 325, avenue de la Mer, 83350 Ramatuelle ; infos 04 94 97 36 78.

Pampelonne, le virage environnemental

Les plages privées de Pampelonne, à quelques encablures de Saint-Tropez ont bien failli disparaître. De longs mois durant, nombres de plagistes et habitués de ces adresses mythiques ont eu peur que, Pampelonne étant devenue un espace naturel remarquable, il n’y ait plus aucune activité sur le site. « Mais nous nous sommes battus pour amender la loi littoral ! », corrige le maire de Ramatuelle, Roland Bruno. « Au moment de la remise en état de la plage, nous nous sommes aperçus que les établissements étaient dans un état pitoyable… Il fallait voir les cuisines… Le dépaysement et le folklore avaient bon dos… Le concours lancé et les candidats retenus, sont l’assurance d’établissements de qualité désormais. Mettez côte à côte un ancien établissement et un nouveau et vous verrez la différence ! », fait remarquer l’édile dans un entretien consacré à nos confrères du site azuréen Pure-Saint-Tropez. Après de nombreux et importants travaux, les plages de Pampelonne ont réussi à concilier économie et écologie. Cette année 2019 sera celle du test grandeur nature mais les vacanciers devraient assurément valider les transformations.

Photos Agence Notoire

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