Conversation entre potes un soir à table. Le sujet tourne autour des sandwiches qui cartonnent avec une quasi unanimité pour le Ken Bubble de la Grand’rue. Chacun y va de son compliment sur les bành mi, les bento ou les bibimbap. Alors pour ne pas mourir idiot, on décide d’y aller, chez Ken Bubble, dont la carte a tout pour plaire : du végétarien, du poulet, du bœuf, du porc… On est en plein opportunisme alimentaire : plaire à tout le monde, pour ratisser large. Ce ne sont pas les premiers ni les derniers direz-vous…
La carte propose aussi des nouilles salade composée-wakame et poulet sauté à l’ail, des ebi fry, des gyoza crevette (dont l’honnête serveuse confesse qu’ils ne sont pas faits maison) et même un poke bowl décliné poulet ou vegan. L’accueil est souriant et gentil. De conseils en suggestions, le client est accompagné avec patience. Notre hôtesse offre même un verre de thé bien chaud et ce sens du service contraste avec les bars où il faut pleurer et réclamer 10 fois un pauvre verre d’eau pour accompagner le café.
Ken Bubble et le délire délirant
Le bành mi est servi dans un mauvais pain passé à la presse brûlante, vraiment pas de quoi traverser la ville. Les bành mi du chef Eric Maillet sont mille fois meilleurs et raffinés. Les samoussa au bœuf sauvent la mise avec une garniture savoureuse. C’est chaud, ça croustille, ça se partage : sympa. Et avec ça ? Un mochi pour la route et on part vite pour boire son café dans un bar bien au chaud car, et ça, c’est très énervant, la porte grande ouverte et le chauffage qui souffle à fond, c’est un délire délirant.
Alors faut-il aller chez Ken Bubble ? Y aller non mais si vous passez devant et si vous avez faim, oui vous pouvez vous y arrêter, le rapport qualité-prix est convenable. Ensuite, on est allé boire le café dans un bar et vous savez quoi ? On n’a même pas eu besoin de réclamer le verre d’eau. Il est venu tout seul !
Ken Bubble, 25, Grand’rue, Marseille 2e. Infos au 09 86 17 61 92. Bànn mi 6,50 € ; carte 12-15 €.
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