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La Planque, un nouveau repaire ultra discret pour Christian Mellon et la Borderline team

La Planque « L’idée me trottait en tête depuis longtemps, explique Christian Mellon. J’aime ce mot « la planque », c’est un terme éminemment marseillais. Endoume, autrefois, c’était le quartier où ceux qui avaient des choses à se reprocher ou qui voulaient se faire oublier, venaient se planquer »… C’est donc non sans humour que le big boss des soirées Borderline annonce l’ouverture imminente d’un nouveau lieu complètement atypique. Mellon a jeté son dévolu sur une pâtisserie des années 1970, dans une ruelle improbable, pour accueillir le Gotha des fêtards de Marseille. « Tout s’est fait très vite, en 24 heures, et tout naturellement, explique Christian Mellon. J’étais à la recherche d’une machine à glaçons sur leboncoin et je suis tombé sur ce local. D’autres acheteurs se sont désistés et je me suis présenté ».
Sur le modèle des soirées Borderline, un compte Instagram donnera le ton  et les followers de la page Facebook de Borderline seront mis au parfum des événements qui animeront cet espace fantasque. Au rez-de-chaussée, l’accueil. Au sous-sol, la fête. « Ici, les gens pourront tout acheter, explique Christian en pointant du doigt le rez-de-chaussée. Des meubles, des bibelots, de la vaisselle, tapis, tables, lampes… Ce sera un espace déco évolutif ». La salle du bas avec son comptoir tapissé de zeliges de chez l’amie Rhim, proposera un espace bar et cuisine. « Je veux que les gens se sentent ici comme à la maison. Nous avons pensé à établir une réelle proximité avec nos hôtes, pour que ce soit la fête, il faut que les gens se sentent à l’aise » assure Christian.

« C’est drôle comme endroit, pour vivre heureux, vivons planqués »

Le bar proposera une carte de cocktails classiques, « tout marchera au coup de coeur et comme le lieu est inspirant, l’offre sera régulièrement renouvelée », dit Mellon. Côté food, chaque mois, des chefs invités viendront cuisiner in situ et dans l’instant des petits plats façon tapas. Pour lancer les festivités, et à titre d’exemple, la cuisinière bordelaise Marie Desvaux a imaginé un gravlax de loup bio du Frioul qui devrait faire frémir les fourchettes. « Chez moi, il est difficile de recevoir tous mes amis alors tout se fera là » . Pour cette première adresse estampillée Borderline, le maître de cérémonie espère voir venir tous ses potes et bien au-delà… L’adresse de cette planque restera-t-elle longtemps confidentielle ?

La Planque, 24, rue Châteaubriand, Marseille 7e. De 19h à 1h, le jeudi et vendredi soir. Ouverture le jeudi 23 novembre. Assiettes de 8 à 12 €.

Marie Desvaux, la jeune Bordelaise venue cuisiner à Marseille

Elle a débuté dans la cuisine à 15 ans, gravissant tous les échelons, du commis au chef de partie, second puis aujourd’hui chef. « J’ai bossé à Londres l’an dernier mais ça n’a pas duré car je voulais venir à Marseille pour y vivre ma vie personnelle » explique Marie Desvaux, 28 ans à peine. Pleine d’énergie et forte d’un sourire ravageur, Marie est une adepte des ambiances décalées : « Tout a commencé avec des copains vignerons qui souhaitaient associer vin-cuisine et art dans les vignes, raconte-t-elle. On a organisé ça dans le vignoble bergeracois en été pour les touristes et de fil en aiguille ça a pris de l’ampleur ». Forte d’une expérience et d’une belle réputation, Marie Desvaux s’associe ensuite à un caviste bordelais et participe à des événements dans un château où elle restera en résidence durant 3 ans, cuisinant pour des événements privés, familiaux et des entreprises. « Aujourd’hui, j’entame un nouveau chapitre de ma vie et ça correspond à l’esprit de la Planque où des gens qui vivent une vie professionnelle et personnelle se révèlent ici sous un autre jour ». Lorsque Christian Mellon a proposé à Marie Desvaux de participer à l’aventure, cette dernière a été « immédiatement séduite par l’esprit convivial et l’âme des lieux. Ici, je fais une cuisine plus créative, je dois me réinventer car je viens d’un univers gastronomique ampoulé. Je dois servir des assiettes savoureuses dans un esprit de convivialité… Tout est question d’équilibre ».

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