Une adresse 100% marine, une ambiance de potes qui aiment manger et cultiver l’esprit marseillais… Anthony et Yannick ont profité de la fermeture sanitaire des restaurants pour peaufiner leur idée et donner naissance au Barbot, une adresse pour amateurs de plaisirs iodés et salés dont l’inauguration dépend de la fin des restrictions sanitaires. « Le Barbot, c’est un délire, c’est un mac et en même temps une technique de pêche » s’amusent les deux associés. A la carte, cinq recettes de burgers de poisson, des panisses frites fraîches et des cornets dans un esprit street food. Le restaurant proposera en outre un bar à supions qui proposera, au fil des mois, des mange-tout, des beignets de sardines et des supions assortis de sauces, dont une sauce blanche menthe-coriandre qui fait déjà la fierté des deux entrepreneurs.
Ancrage marseillais
Anciens cadres commerciaux dans le milieu de la publicité, Anthony et Yannick se revendiquent « bons mangeurs ». Quelques antécédents familiaux plaident la cause d’Anthony Valère, qui a grandi dans des brasseries très connues du 8e arr. notamment. « Antho rêvait de sa propre affaire, raconte Yannick, et un jour il m’a proposé de m’associer pour travailler ensemble sur cette idée iodée que nous avons traitée à notre façon ». Une manière de revendiquer l’ancrage marseillais du Barbot qui est allé chercher ses fournisseurs en Provence : les bières Zoomaï, les vins urbains de la Marseille Winery, les jus de fruits Pressoirs de Provence et les cafés Torréfaction Noailles « parce que c’est de chez nous » assènent-ils.
De la salle, on retiendra les 32 places assises, les murs en pierre et cette intrigante porte métallique qui était cachée sous plusieurs centimètres de gravats et de plâtre. Une ambiance en bleu, blanc et jaune dominée par un magistral poisson rappelant la vocation des lieux. « Avec la terrasse et ses 18 places, on compte bien susciter une émulation dans le secteur, contribuer à la revitalisation de la rue » expliquent les deux copains qui citent pêle-mêle leurs amis Michel et Thomas, de la boutique Maison Mère (« on est dans le même délire »), de Michel Naïm (« un ami de toujours »).
Dès que les restrictions seront levées, le Barbot accueillera à tour de bras tous les copains, et ceux qui le deviendront, d’Anthony et Yannick qui le promettent : – Ce sera un lieu de vie, un lieu à nous ». Des hôtes affamés de convivialité.
Le Barbot, 23, rue de la République, 2e arr. Ticket moyen de 15 à 17 €. Insta : @barbotmarseille et Fb : Barbot Marseille République
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