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Taradeau

Rire en Vignes au château Saint-Martin.- Depuis 2014, le festival Rire en Vignes signe, chaque été, une programmation d’exception en pleine nature, dans le cadre bucolique du château Saint-Martin. Résolument intimiste et épicurien, ce rendez-vous de l’humour propose deux soirées où rire et dégustation de grands crus font bon ménage avec la possibilité de déguster in situ les spécialités de plusieurs food-trucks.Déjà présent en 2017, Alex Vizorek sera présent le samedi 26 juillet avec « Un soir avec Alex Vizorek », le samedi 26 juillet. Doté d’un style inimitable et d’un esprit acéré, Alex joue avec subtilité, manie l’absurde, avec lui la culture devient drôle, et chaque spectacle incarne cet humour belge qu’on adore. Le vendredi 25 juillet, c’est la stand-upeuse Marine Leonardi qui prendra le micro. Dans son one-woman show « Mauvaise graine » elle décortique, avec cynisme et humour noir, les contrariétés du quotidien, du couple en passant par la maternité. En un mot : jouissif.
Tarif : 35 € par pers. la soirée, 60 € par pers. pour les deux soirées. Groupe à partir de 10 personnes : 30 € par personne. A partir de 19h30. Château de Saint Martin, route des Arcs, 83460 Taradeau. Résas au 04 94 99 76 76 et en cliquant ici.

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Restaurants en Provence

Le Bistrot du'O à Vaison la Romaine

restobistroduo
… Qu’est-ce que c’est bon les cèpes !

Philippe et Gaëlle Zemour se sont installés à Vaison en janvier 2013 et, depuis, animent avec brio cette table qu’avait, aux origines, créée Raoul Reichrath, le chef du Grand Pré à Roaix. Originaire de Mondragon, Philippe Zemour, 31 ans au compteur, peut se flatter d’avoir appris le métier chez quelques pairs de renom, d’Anne-Sophie Pic à Hélène Darroze, de l’équipe des frères Pourcel à l’hôtellerie de Crillon-le-Brave. Le bistrot du’O porte maladroitement son nom puisqu’il s’agit en réalité d’un restaurant avec une carte courte, concise et précise, signe que le chef est exigeant sur les origines de ses produits et préfère proposer peu et bien que beaucoup et bâclé. Dans la salle au lourd dallage de pierre, les vieilles voûtes abritent une collection d’avenantes bouteilles : des cornas (Robert Michel, cuvée des Coteaux), des crozes-hermitages (dom. du Colombier, cuvée Gaby), des saint-joseph (dom. Blachon Prestige)et tant d’autres. C’est Gaëlle qui chapeaute le service ; souriante et raffinée, elle endosse le rôle avec facilité. La raviole de foie gras et son bouillon crémeux aux cèpes se perle de gouttes d’huile d’olive qui soulignent le voluptueux de la composition. Le dos de cabillaud cuit sur sa peau croustille ; il est posé sur une polenta crémeuse et, pour une fois, délicieuse. Les girolles nappées d’une vinaigrette de crustacés apportent leur saveur terrienne qui fait le lien avec la polenta. Il n’empêche, le chef a la main lourde sur le sel et frôle souvent l’accident ; plus de vigilance sur les assaisonnements s’impose. Le baba au dessert, très alvéolé, achève de convaincre sur les réelles potentialités de ce cuisinier. Faut-il y aller ? Que tous les habitants de Vaison et des environs y aillent, et que, de bien plus loin, on fasse l’effort d’une réservation car cette adresse est en passe d’être l’une des meilleures du coin.

La Haute Ville, rue du Château, 84110 ; résas au 04 90 41 72 90 ;
formules midi 19, 21 et 24 € ; menus 31 et 41 €. Carte : 55-60 €.
Pain : 13/20 – café : 11/20.

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