Vous avez aimé la première saison ? Confirmé en deuxième année ? Eh bien vous adorerez le rosé des Vilaines, Acte III ! Trois comme Géraldine, Emmanuelle et Anne, un trio qui est à l’origine de cette aventure prestement entamée voilà trois millésimes. Les Vilaines, c’est un vin rosé dans le droit fil de ce que les coteaux d’Aix peuvent produire de mieux. Les trois copines en ont confié la production à Gabriel Giusiano aux commandes du domaine de Pey Blanc. Les Vilaines c’est aussi l’histoire d’un succès avec près de 1600 bouteilles commercialisées en 2017, presque 8000 cols en 2018 et « on espère, presque 15 000 bouteilles en 2019 » souffle Emmanuelle. Preuve de ce succès grandissant, « cette année, nous prospectons moins et beaucoup d’acheteurs potentiels nous invitent à venir présenter notre vin » poursuit la jeune quadra pleine d’énergie.
Rosé élaboré à base de grenache (60%), cinsault et syrah, les Vilaines a vu sa part de syrah réduite à 20 % sur le millésime 2018 « pour plus d’expression et moins de puissance, la faute à un été des plus ensoleillés, générant des raisins très concentrés » explique Emmanuelle sous la houlette de Gabriel Giusiano, le vigneron chouchou du trio. « Entre Gabriel et nous, c’est une histoire d’atomes crochus, c’est un homme qui sait travailler le rosé. Nous cherchions un homme avec assez d’ouverture d’esprit pour se plier à nos desiderata et nos cahier des charges girly » sourit Emmanuelle.
A Paris, on boit du rosé toute l’année
Présent à Paris pour la deuxième année consécutive, les Vilains poursuit son implantation : « Le Sud, c’était notre priorité la première année et lorsqu’on a mesuré l’engouement des Parisien(ne)s pour cette couleur, on s’est dit que c’était le bon moment pour envahir la capitale ». Limitée à la saison estivale dans le Sud, la consommation de rosé s’étale sur toute l’année à Paris et presqu’autant d’hommes que de femmes en consomment. « Les Vilaines est référencé au café de Flore qui en a acheté 150 bouteilles en 2018. Pour cette année, ils ont commandé 700 cols » sourit Emmanuelle qui cite également le café Castiglione (angle Vendôme-Saint-Honoré), Chez Vida, la cantine healthy de Laury Thilleman et Juan Arbelaez, et la Kantine des copines à Arcachon.
« Les Vilaines, c’est un vigneron, une histoire, une éthique et une traçabilité » confesse Emmanuelle qui reconnaît que les trois amies se sont prises au jeu et ne se voient plus laisser tomber ce qui, aux premières heures, n’était qu’un clin d’oeil. Et c’est tant mieux.
Les Vilaines, rosé 2018, 75 cl, de 12 à 13 € chez les cavistes, prix de vente conseillé.
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