On retiendra de l’année 2014, l’ouverture du restaurant d’Alexandre Mazzia dans le 8e, de l’arrivée moult fois repoussée du Poulpe de Michel Portos sur le Vieux-Port et de l’installation, rue Sainte, de François et Tania Bruna-Rosso. Cette dernière a abandonné les studios de Canal+ et de radio Nova pour se lancer dans la restauration. Comptant probablement sur la seule force de son oeuvre, Tania a souhaité faire « comme à Paris » et n’a pas jugé bon d’installer enseigne au nom du Bongo, la façade anonyme c’est tellement modeste…
Tout dernièrement le site d’information atabula.com a publié une liste des ouvertures de nouveaux restaurants partout en France. Voici les dernières actus concernant Marseille.
Et pour 2015 ?
Chez Georgiana La page de l’Atelier rue Saint-Jacques a été définitivement tournée en décembre dernier. Georgiana San inaugure officiellement son restaurant rue de la Paix-Marcel-Paul le 12 février au soir mais les premiers clients seront accueillis dès le lundi 2 février. L’endroit gardera un lien avec feu l’Atelier : il y aura toujours un îlot central autour duquel Georgiana cuisinera et qui fera office de table d’hôtes « sortie de la cuisine » dixit la jeune cuisinière. Une salle de restaurant permettra les tablées d’amis pour une capacité globale de quelque 40 couverts. Coté déco, « le lieu sera chaleureux comme à la maison, prévient Georgiana. Il y aura des photos souvenir de choses faites de droite à gauche, des lampes pendouillantes, des plantes aromatiques accrochées aux murs, des miroirs, plein de bibelots et un vaisselier garni ». Une atmosphère resto-maison et tabled’hôtes mêlés. Et côté prix ? De source proche de la maîtresse des lieux qui ne veut rien dire, on ne devrait pas débourser plus de 25 € au déjeuner et 35-40 € le soir au grand maximum. On piaffe d’impatience.
Chez Georgiana, 72, rue de la Paix-Marcel-Paul, Marseille 1er. Ouverture le 2 février.
Benjamin Mathieu Vous connaissez ? Et pourtant vous devriez car ce Marseillais parti se faire un nom en Ile-de-France revient en avril inaugurer un « neo-bistrot » rue Sainte. Pourquoi « neo » ? Nul ne le sait mais l’époque raffole de ce genre de snobismes, vous imaginez un type qui débarquerait annonçant : « Je vais inaugurer un bistrot vieillot ! ». Ce serait drôle au moins… Benjamin Mathieu a appris le métier auprès de Dominique Frérard au Sofitel Vieux-Port puis chez Charial à l’Oustau de Baumanière. Au Bristol à Paris comme au Louis XV-Alain Ducasse à Monaco, il s’est imprégné de l’atmosphère palace et a complété son apprentissage de la cuisine. Côté tarifs, le site atabula.com affirme : « des menus du jour à prix maîtrisés ». Cette arrivée dans le centre-ville prouve plus que jamais l’excellente santé de la gastronomie marseillaise.
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