Entre la table du midi et le rendez-vous du soir entre copains, mon cœur balance. De cette ancienne boulangerie de la rue Breteuil, il ne reste rien… d’autre que la façade en arrondi. A l’intérieur, murs de briques, poutres IPN, carrelage de métro noir confèrent à ce bistrot asiatique une touche de modernité surannée. A la carte, deux bannières, deux drapeaux : la République populaire de Chine d’un côté, le Japon de l’autre. Sushis, yakitoris, makis et raviolis gyoza d’un côté ; nems, rouleaux de printemps et bo bun de l’autre. Le service est rapide, le serveur sympa sait que les déjeuners doivent être pliés en une heure trente maximum. Au comptoir, même sourire et rapidité d’exécution. La cuisine, vitrée, permet d’y jeter un oeil. Une brigade de quatre supermen du wok de porc caramel et de la soupe miso exécute les commande dans l’instant. Côté plats, c’est plutôt bien amené : vous aimerez les nouilles sautées aux crevettes charnues imbibées des sucs de cuisson, les nems poulet-citron et persil frais. En revanche, comme partout ailleurs, le riz cantonnais n’est pas à la hauteur des autres assiettes. S’il y a une remise en question, c’est dans le riz qu’il faudra aller la chercher. Un cheesecake framboises ? Hop un expresso et nous voilà prêts pour affronter la ville. Alors faut-il y aller ? Un triple oui car la formule, sans être gastronomique, présente un bon rapport qualité-prix. Vous y mangerez pour 15-20 € par tête sans vous la prendre… la tête.
Le Bistrot asiatique, 54, rue Breteuil, Marseille 6e ; résas au 04 91 98 17 68. Carte de 15 à 20 €.
Choix de sakés (Dalginjo, Rihaku, Homare Kirin), liqueurs (Shoga Umeshu) et vodka japonaise (Shochu).
J y suis allée. Je suis d’accord pour l assiette. Mais déco un peu froide… A travailler comme dirait mr psaltis 😉