Marseille

Gérald Passédat lance Bain Bain, son kiosque de plage 100% gourmand Installé à l’entrée du Petit Nice (anse de Maldormé), ce kiosque proposera chaque semaine, du jeudi au dimanche une carte de délices à emporter. Sandwiches aux saveurs estivales, pan bagnat d’Endoume, salade d’Orient ou de Mykonos, tous ces petits mets sont réalisés dans les cuisines du chef et proposés dans des packs éco-responsables.
Côté sucré, on craque pour le panini à la pâte de noisette, pour le cookie à la pistache ou chocolat, sans oublier l’irrésistible part de cake et les glaces, pour les plus sages, des fruits de saison. Pour se désaltérer pendant les heures chaudes, extractions de jus maison à choisir selon ses envies (revitalisant ou énergisant), smoothie ou kombucha, sans oublier les éternels sodas.
L’équipe de Bain-Bain sensibilisera les clients qui dégusteront sur le rocher, aux gestes écolo pour préserver l’environnement des déchets. Par ailleurs, elle veillera à la propreté des lieux en faisant quotidiennement le tour du rocher et ramassera les déchets éventuels.
• Tarifs : salé à partir de 9 € et sucré à partir de 4 €. Infos auprès du Petit Nice, anse de Maldormé / corniche J.-F. Kennedy 7e arr. ; 04 91 592 592

► Stand-up 360° au Cloître.- Le samedi 29 juin, Affaire de Comédie prend ses quartiers au Cloître pour un spectacle inédit. Les meilleurs humoristes de la scène marseillaise (Baba Rudy, Jo Brami, Nash, Yassir BNF, Kevin Chiocca) se succéderont sur une scène centrale au cœur du patio du Cloître pour une performance à 360° ! Restauration sur place dès 19h30 au restaurant Les Jardins du Cloître. Sous la férule du chef Valentin Small, le restaurant bistronomique proposera plusieurs assiettes variées façon street-food entre terre, vert et mer, dans un format convivial. La restauration sera réalisée sur un modèle street-food, vous n’avez pas besoin de réserver votre repas au préalable.
Le Cloître, 20 Bd Madeleine Rémusat, 13013 Marseille – Parking gratuit sur site. Billetterie ici.

 

Sainte-Croix-du-Verdon

Marchés et foires locales.- Durant tout l’été, chaque semaine, la commune accueille plusieurs marchés offrant des produits locaux frais, d’artisanat et des spécialités culinaires.
• Marchés des producteurs : tous les mardis matin, du 2 juillet au 27 août sur l’ancienne aire des camping-cars dans le village.
• Marchés gourmands : les mardis soir 16 juillet et 13 août (18h30-22h30). Foodtrucks de cuisine du monde, bière artisanale de Riez, sur l’ancienne aire des camping-cars dans le village.
• Marchés artisanaux : les mardis soir 9, 23 juillet et les 6 et 20 août (18h30 – 22h30). Avec la présence de créateurs et artisans de la région Sud, rue du Cours.

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Lançon-de-Provence

Château Calissanne, rendez-vous Villa Bellevue.- Outre son activité viticole et oléicole, château Calissanne a ouvert en 2022 la Villa Bellevue, qui fut la maison du régisseur du domaine dès 1884. Aujourd’hui, cette bâtisse de l’époque Nabi offre une vue dégagée sur l’étang de Berre et Sainte-Victoire. Elle est devenue un lieu de réception pour les événements d’entreprise ou familiaux. Tout au long de l’été, la Villa Bellevue accueillera des soirées à thème où les participants profiteront d’une ambiance conviviale tout en admirant le coucher de soleil. Un verre de vin de la propriété sera offert à chaque participant. Soirée Independance day le 4 juillet, soirée Dolce vita le 12 juillet, soirée Signature cocorico le 14 juillet, soirée blanche le 18 juillet etc.
• Tarifs, dates et réservations en cliquant ici

Magazine

Avec Tête d’Aï, cuisine popu et marseillaise à Noailles

Tête d'Aï à Noailles avec Alicia et Sabyne

« Notre parti pris, il est marseillais car j’ai l’impression que les adresses marseillaises ferment les unes après les autres, vous pouvez me citer un eendroit où on mange encore un cornet de panisses en centre-ville ? ». Alicia et Sabyne ont fait un constat : la cuisine « historique » marseillaise est mal en point et, pour répondre à la fatalité, les deux copines viennent d’ouvrir Tête d’Aï, au cœur de Noailles. Un estaminet qui ne dépasse pas les 20 mètres carrés, avec un comptoir carrelé et quelques tables alignées devant. Lundi 3 juin, pour l’inauguration de leur échoppe, Sabyne avait cuisiné des escargots en sauce piquante, « selon la recette de ma grand-mère et ils ont tout mangé », sourit-elle avec le sentiment d’avoir gagné, sinon la guerre, du moins une bataille.

Les légumes du jardin

« A Noailles, il y en a pour toutes les bourses et chacun peut bien manger quelque soit son budget, estime Sabyne citant pêle-mêle Yassine, la pizzeria Chez Sauveur, El Barrio Marsella de Juan Pulgarin. Chez nous, on mange pour 10-20 € », assure-t-elle pointant du doigt une ardoise où le pain bagnat cohabite avec les panisses et le tiramisu. « En 2016, j’ai acheté un petit bien à Noailles et ça a suffit à me rattacher à ce quartier, je suis membre du collectif des habitants de Noailles, raconte Sabyne qui a gardé ses attaches à Bouc-Bel-Air. Là-bas, j’ai un jardin en permaculture et cet été on mangera les tomates, les aubergines, les courgettes, poivrons, aromates et les fleurs de mon potager ! »

« Tête d’Aï reprend le flambeau des anciens »

« C’est un quartier de copains, c’est populaire, pour moi, c’est le quartier des bienveillants, l’interrompt Alicia. J’ai grandi ici et, franchement, je n’étais pas chaude pour y travailler  mais depuis une semaine, finalement, je suis super contente de bosser ici. C’est plein de couleurs, y’a toutes les mamies marseillaises qui passent ». Carte « historique » mais également biologique : 90% des produits servis chez Tête d’Aï sont bio à l’instar de la farine de pois chiches, issue du moulin de Grans, dans les Bouches-du-Rhône.
Les deux amies insistent sur leur « trame » : la Provence et sa cuisine, rare mais pourtant plébiscitée lorsque la daube, les pieds-paquets (faits par la maman de Sabyne), le minestrone et son proche-parent, la soupe au pistou surgissent sur les cartes. « La cuisine a de la ressource », répètent-elles. « Dans quelques semaines, on fera des chichis mais je suis en quête d’une recette qui ne colle pas au palais et qui n’ait pas le goût d’huile. Je vais bien finir par trouver », dit Sabyne.

Aux touristes qui déferlent, Tête d’Aï donne à déguster un kéfir maison pour se rafraîchir ou un café bio au tarif imbattable. « Ils sont heureusement surpris, ils disent qu’il y a beaucoup de saveurs dans nos plats… Il faut dire que j’adore les herbes aromatiques, j’en mets plein et partout », s’amuse Sabyne qui trouve triste que tout soit « trop cher maintenant, c’est pas funky de n’être accessible qu’à une partie de la population. Si tu veux être accepté à Noailles, il faut ouvrir ta porte à tout le monde ».
A la fin du mois d’août, les deux amies se lanceront pour la première fois dans le festival KoussKouss. Une autre façon de renouer avec la cuisine de rue, populaire, et ancrée dans son quartier. 

Tête d’Aï, 19, rue d’Aubagne, Marseille 1er arr. (« à côté de Gigi ») ; infos au 06 61 91 27 00. De 10 à 20 €, café bio, 1,50 €.

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