► Noël Baudrand, le chef du Capucin (Mercure Canebière) vient de mettre au point une collection de 6 canné’ oh, un joli clin d’œil aux cannelés cramés au four. « Ils sont proposés l’après-midi pour le thé ou le café et peuvent aussi être emportés à la maison, explique le chef. Ils sont cuisinés tous les jours et il faut les consommer en moins de 24 h pour apprécier leur croustillance et leur fondant ». Un canné’ oh à l’anis, à la fraise, au citron, au café, au caramel cacahuète et un choconoisette : on a l’embarras du choix. « Charlotte ma compagne est bordelaise et marseillaise depuis 14 ans. C’est une grande gourmande pour qui ce n’est jamais assez alors ces cannelés ‘garnis et enrichis’, je les lui dédie », dit Noël Baudrand. Goûters gourmets en vue !
La fête a commencé le 6 juin dernier et ne fait que commencer. Olivia et Mickaël Féval reçoivent désormais chez eux, tournant définitivement la page de la restauration classique, qui leur avait pourtant si bien réussi jusque là. Dans une maison cossue de Bouc-Bel-Air, bordée d’arbres et bosquets, avec un parking attenant, le couple propose de dîner à la table du chef, des rendez-vous afterwork et des prestations 100% sur-mesure. « Alors que nous avions encore le restaurant en cente-ville d’Aix, je participais déjà à des one shot, type le bunker des calanques ou la villa Gaby. Avec Olivia, on a perçu les indices de ce ‘quelque chose d’autre’ qu’on pouvait faire », explique le chef qui avait décroché une étoile au guide rouge.
Le jeudi soir, c’est Wine and cheese et pâté en croûte club, le rendez-vous parfait entre potes et collègues de boulot, « c’est l’essence même du partage, du bon produit et de la convivialité », estime Féval. Les vendredis et samedis soir, l’offre se fait gastronomique, « ce sont les Dîners d’Olivia et Mickaël en format table d’hôtes sur des grandes tables en chêne ou de pierre. Ça permet de tisser des liens entre des personnes qui ne se connaissent pas ».
« Avec Olivia, on a beaucoup réfléchi à la notion d’auberge et de restaurant et jamais autant que depuis quelques jours, je n’ai parlé d’authenticité et de partage », confesse Féval qui enfonce le clou assurant qu’un cuisinier doit « tout aimer », du gibier qui rôtit à la broche dans le salon, à la tourte col-vert. Passées les soirées de fin de semaine, le couple proposera du sur-mesure, des cours de cuisine, de la privatisation pour des lancements de produits.
Olivia et Mickaël Féval façon rurale
L’écrin de ce projet respire la campagne, la maison basse est protégée par de lourds murs en pierre, de massives poutres, des tomettes et une belle cheminée qui répond à la piscine extérieure. Les pavés qui habillent le chemin reliant le parking à la maison, sont ceux qui, jadis, jalonnaient les abords de la gare Saint-Charles à Marseille. « Les soirées du jeudi avec les pâtés en croûte, les fromages de l’ami Lemarié, les pains superbes de Loïc Langry à Bouc-Bel-Air me rendent heureux. Il me tarde de faire une soirée bouillabaisse, réminiscence de mes années parisiennes, quand je cuisinais Chez Antoine, un menu tout-truffe, une soirée champignons ou caviar-braséro (avec des râbles de lapins farcis) »… égrène le cuisinier, aux anges.
Epaulé par sa compagne et première admiratrice, Olivia, Mickaël insiste : – Nous sommes impliqués dans l’aventure à parts égales. Olivia, c’est l’âme de la salle, de l’accueil et de la maison, elle est de très bons conseils en vins ». Dans les mois qui arrivent, le duo se téléportera dans des lieux atypiques (clairières, bois, grands sites) pour apporter sa touche gourmande lors de collabs avec de jeunes créatifs et des marques. Toujours avec cet esprit « entre nous », qui est finalement devenu la signature du couple.
Olivia et Mickaël Féval, 184, Route de Calas, 13320 Bouc-Bel-Air ; infos au 04 42 93 29 60.
Photos DR
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