Marseille

Mon Gâté pour se régaler en un éclair.– Le spécialiste du chou innove et propose désormais une formule déjeuner avec une gamme d’éclairs salés ! Du gravlax de daurade-cream cheese et fines herbes yuzu et pickles en passant par les magrets de canard séchés crémeux de butternut-marrons et agrumes figues en deux façons, on se régale. Et avec ça ? Un réconfortant petit velouté d’accompagnement. La formule végé est délicieuse (pommes de terre au beurre fumé-crémeux au reblochon, pickles). Un petit chou en guise de dessert (le Prince du Piémont à la crème de noisettes est délicieux) et nous voilà prêts à affronter l’après-midi !
• Mon Gâté, café-choux, 8, rue du Jeune Anacharsis, Marseille 1er. Formule déjeuner 26 €.

Bouches-du-Rhône

Naissance d’un cru.- L’information a fuité sur les réseaux sociaux le 6 février dernier. On a appris la reconnaissance en cru de la dénomination géographique complémentaire (DGC) Sainte-Victoire pour l’appellation Côtes-de-Provence. Seuls les vins en rouge et rosé sont concernés. Le premier cru des Côtes de Provence, c’est peut-être un détail pour vous, mais pour les vignerons de Sainte-Victoire ça veut dire beaucoup. Cette classification en cru marque le résultat de 33 ans de mobilisation pour l’Association des Vignerons de la Sainte-Victoire qui réunit actuellement 350 producteurs sous la houlette de Jean-Jacques Balikian.

Palmarès Clef verte 2025.- Le label Clef verte est le premier label international de tourisme durable pour les hébergements touristiques et les restaurants. Cette année, en France et en Outre-Mer, 2 428 établissements sont labellisés, soit une hausse de 45 % (ils étaient 1665 en 2024). Cette progression témoigne de la mobilisation croissante de toute la profession pour faire évoluer ses pratiques et ancrer son activité dans un développement durable. Dans les Bouches-du-Rhône, on compte cette année 103 labellisés dont 27 nouveaux candidats. Le label Clef verte couvre une centaine de critères environnementaux et sociaux à travers 7 thématiques.
La liste complète des établissements Clef verte dans le 13, ici.

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En direct du marché

Savim d’automne 2024, la France gastronomique est au parc Chanot

Savim d'automne 2024 au parc Chanot à Marseille

Comme un avant-goût des fêtes de fin d’année, le Savim d’automne 2024 sera celui des « courses pour Noël », celui où l’on vient chercher des produits rares, pointus, festifs et savoureux. Comme une immense épicerie fine, qui couvrirait en un peu plus de 400 stands de producteurs, tout le paysage gastronomique français, le Savim d’automne 2024 reflète aussi les tendances food du moment. « Les saisons passent et le succès du Savim se confirme », se réjouit Philippe Colonna qui désormais co-gère le salon avec son fils Florent. Une fréquentation qui rassure les exposants à commencer par l’équipe de Cos’Bleue à Port-de-Bouc (E18) venue en voisin et qui conseille « d’acheter aujourd’hui la poutargue car lundi, y’en n’aura plus. Déjà hier vendredi, on a vendu 6 paniers de poutargue contre deux d’habitude le premier jour ». 

Un public jeune et cultivé

Solenn Génot (F13, Mas Llossanes) affiche « 5 ou 6 salons Savim » au compteur et reconnaît sans ciller : – Je viens parce que je vends beaucoup de vin et bien plus encore en novembre qu’au printemps ». Un salon d’épicuriens et de connaisseurs pour cette vigneronne venue du village de Marquixanes, commune ancrée sur les contreforts du mont Canigou : – Le public est plutôt jeune, gastronomique, cultivé sur ce qu’il mange et ce qu’il boit. Les gens qui viennent ici sont  intéressés et prêts à mettre un peu d’argent pour avoir de la qualité (…)  Marseille c’est quand même un gros salon. Ailleurs, les clients sont très focalisés sur le vin alors qu’ici, ils ont une culture du produit ». Et un salon financièrement rentable puisqu’ « ailleurs, il faut 2 ou 3 années de présence avant de faire des ventes intéressantes ». Et pour Solenn,  les indicateurs sont au vert : – 2024 restera une année commercialement très tendue mais je retrouve ici la même la même dynamique que l’an dernier et les sessions précédentes ».

Savim d’automne 2024, un panorama des régions

Même si elle sera mûre à point en janvier, il est des familles pour qui la truffe est indissociable des fêtes. Et pour la famille Barbe, qui en produit sur les terres de Valensole (H9-H12), le Savim est le moment phare de l’année : – On fait aussi des petits marchés mais ici, c’est notre plus grand rendez-vous, avance Mike. C’est notre 8e participation ici, ça fait parler de nous et ça nous permet de faire découvrir la truffe aux particuliers ». Une présence qui incite certains acheteurs à aller à Valensole pour acheter in situ, « on est à proximité de l’autoroute et quand ils montent ou redescendent du ski, ils viennent acheter des truffes ». Tuber melanosporum, tuber aestivum, des sels, risotto, de la morille, du pâté « à 11% », la truffe se décline à toutes les sauces. « 2024 sera comme 2023, analyse le jeune exploitant, le plus grave pour nous c’est la sécheresse », et comme il a plu en août, la profession devrait envisager la saison avec sérénité.

« Je me suis récemment installée à Marseille et je n’étais jamais venue au Savim. Honnêtement, je suis surprise par la qualité des exposants, l’organisation et la variété des produits présentés, dit Emmanuelle. J’adore la gastronomie, les spécialités régionales, les vins… J’ai trouvé que c’était fluide, chacun son histoire, on devine les savoir-faire et la richesse des régions. Mais au fait, vous dites comment : le Savim ou la Savim ? ». Il faudra poser la question à Philippe Colonna !

Salon Savim d’automne, du 22 au 25 novembre 2024, Marseille parc Chanot (8e arr., M° rond-point du Prado).
Vestiaire à l’entrée du salon, prêt d’un chariot pour acheminer les achats jusqu’aux véhicules (prévoir une pièce d’identité), parking dans le parc des expos.

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