Marseille

Slow vino les 18 et 19 mai.- Thierry Doulmet est un « artisan vigneron » en Ardèche et produit depuis plus de 20 ans des vins nature. Il est aussi secrétaire de l’association des vins Sains, des vins sans aucun intrant, ni sulfite ajouté. Membre de l’association des vins Slow Vino (vins nature avec élevage d’au moins 48 mois jusqu’à plus de 20 ans), il sera à Marseille les 18 et 19 mai prochain. « Notre association est unique au monde, car on entend trop souvent dire que les vins nature ne se conservent pas. Eh bien nous, chez Slow Vino on fait goûter le contraire aux professionnels comme au grand public ! ». Deux jours durant, 10 vignerons de France et d’Italie viendront à Marseille pour faire découvrir des vins nature de 4 à 20 ans d’âge. « Après cette nouvelle expérience avec des vins de garde nature, il y a de fortes chances pour que vous les regardiez différemment ! », s’exclame l’ami ardéchois. Les vignerons seront présents pour tout nous expliquer sur la manière dont ils travaillent et la spécificité de leur terroir. Le restaurant partenaire Tumulte sera de la fête, les deux jours durant.
Tumulte 2, rue Pastoret, 6e arr. (09 78 80 84 87). Infos auprès de Thierry Doulmet au 06 81 82 52 73.

Provence

► Le guide Gault & Millau est en plein tour de France. Dans chaque région, le guide choisit une ville étape et a choisi Nice récemment pour présenter le contenu de son millésime 2025, avec un zoom sur la région Sud évidemment.
Gault&Millau d’Or : Yoric Tièche Grand-Hôtel du Cap-Ferrat à Saint-Jean Cap Ferrat
Grand de Demain : Edgar Bosquez, restaurant Ekume à Marseille
Jeune Talent : Adrien Antelme et Valentine Lorcher, restaurant Soléa à Aups
Techniques d’excellence : Richard Toix Le Charlie – Domaine Bella Vista à Porticcio
Cuisine de la Mer, des Lacs et des Rivières : Christophe Gavot, restaurant La Villa Gallici à Aix-en-Provence
Terroir d’exception, Julien Allano, restaurant Ju – Maison de Cuisine à Bonnieux
Tradition d’aujourd’hui : Julien Richard, restaurant Le Seize à Arles
Pâtissier Floriane Grand au Blue Bay Marcel Ravin de Monaco
Sommelier, Claire Trimolet, restaurant Pollen à Avignon
Accueil Oasis du Petit Galibier à Saint-Zacharie
Jeune talent en salle : Elise Chanclou au château de La Gaude – Le Art à Aix-en-Provence

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En direct du marché

Savim de printemps 2024 : objectifs remplis mais clients moroses

Savim de printemps 2024 : objectifs remplis pour la bastide de Blacailloux

Un bon salon mais le moral n’y était pas. Voilà résumé, en une phrase, le sentiment des exposants de ce 22e Savim de Printemps 2024 au parc Chanot de Marseille. « Depuis 8 ans, nous ne participons qu’à l’édition de printemps du Savim et nous sommes satisfaits cette année encore, expliquait lundi 18 mars, Wladimir Holobinka. La Bastide de Blacailloux n’est qu’à 45 minutes de Marseille et le Savim s’avère important car nos clients d’ici sont susceptibles de revenir au domaine dans l’année », estime le maître de chai de ce vignoble sis à Tourves, dans le Var. En cette année 2023, deux constats s’imposent : primo, la demande en vins blancs s’accroît encore (avec une écrasante majorité d’amateurs samedi), « même si le rosé à fait de la résistance dimanche », et, secundo, « si un salon est bon, on revient. Si ça ne marche pas, on ne revient pas ». CQFD.

Un printemps 2024 terne

Une évidence que partage Guillaume Granier, charcutier tarnais. « Novembre a toujours été un salon plus important que mars. Avant Noël, les gens consomment plus, le pouvoir d’achat est plus vigoureux. Là, on est un peu plus à la peine », avec un panier moyen de 20-30 €. Et le charcutier de 30 ans de le reconnaître : – Le printemps reste rentable ». Assurant participer à une quinzaine de salons partout en France, Guillaume Granier estime que le rendez-vous marseillais est l’un des plus qualitatifs avec une clientèle de connaisseurs. « Sinon, on fait deux marchés par semaine avec notre camion, à Toulouse et Montpellier ».

Savim de printemps 2024 : objectifs remplis pour ce charcutier du Tarn

Un constat partagé par l’équipe de Co’s Bleue, réputé pour ses soupes de poissons de roches, mélets et autres poutargue martégale. « Samedi et dimanche on a bien travaillé mais on sent que cette édition de printemps sera plus laborieuse, même si on s’en sort quand même », assure l’équipe en place au stand A22. Là encore, habituée des rendez-vous directs avec la clientèle, l’équipe qui couvre les marchés et oursinades de Marseille à Cagnes-sur-Mer, estime que « Marseille et Cagnes demeurent les plus gros temps commerciaux de l’année ».

Un lundi cool et achalandé

Et ce lundi ? Habituellement journée de rendez-vous des cuisiniers, sommeliers et autres professionnels de la restaurantion, il sera plus calme que le week-end : – Et moi je préfère car j’ai horreur de la foule. Là, au moins, j’ai le temps de m’attarder sur les stands que j’aime et il y a encore beaucoup de choix et de produits en stocks », dit Véronique, exceptionnellement en RTT. « On sait qu’on a fait un bon salon lorsqu’on a vendu 80% de ce qu’on a amené, souffle sous couvert d’anonymat, un exposant venu de Franche-Comté. Et là, j’ai fait un tiers de moins que l’an passé ». Raison de plus pour trouver son bonheur au Savim ce lundi !

Savim de printemps 2024, du vendredi 15 au lundi 18 mars 2024, hall 8 du parc Chanot (palais de l’Europe), 8e arr. ; de 10h à 20h (fermeture à 18h le lundi). M° rond-point du Prado.

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