Ils ont réveillé la belle endormie. Rachetée en 2017 par Adeline et Renaud de Barry, la Liquoristerie de Provence connaît, depuis, un regain de notoriété et présente, pour cet été 2024, trois nouvelles recettes : un pastis, le Pointu, un vermouth, Belmuse, et une liqueur, le Câlin polisson. « Le lancement de trois nouveaux produits illustre le dynamisme de nos gammes, ça suscite la curiosité de nos clients et donne envie de les goûter », analyse Renaud de Barry, le dirigeant de l’entreprise, pour qui nous sommes entrés dans l’ère du « boire moins mais mieux ».
Ici, on casse les codes
La vénérable Liquoristerie de Provence revient de loin. Dès son rachat par cet entrepreneur aux multiples vies, la marque quitte les Bouches-du-Rhône pour être hébergée à Taradeau, dans le Var, au sein même du domaine viticole de château Saint-Martin. « Nous nous sommes partagé les tâches : moi je suis dans l’opérationnel spiritueux et Adeline, mon épouse, gère le domaine », poursuit celui qui a créé et revendu en 2012, une société qui fabriquait des caves à vins. Au fil des ans, le couple de Barry a transformé Saint-Martin en site « œnospiritouristique », sorte d’auberge espagnole des nectars de Provence où l’on trouve « des produits de qualité qui ont une histoire. Nous sommes des artisans qui travaillent en mode durable et naturel, nos produits partagent les mêmes valeurs et nous défendons l’image de la Provence ».
« Le pastis bleu, comme le curaçao, doit sa couleur à un colorant alimentaire… Et sa fraîcheur, à des macérations de plantes en mode traditionnel »
Renaud de Barry
De la liquoristerie de Provence au domaine viticole, quelque 25 personnes travaillent à Taradeau. La liquoristerie propose à ce jour une vingtaine de recettes, des liqueurs (melon, fleur de thym, fleur de lavande, fleur de figue) aux pastis (3 recettes), et même deux absinthes. « Le pastis ne se vend qu’en France car il a des codes très particuliers, c’est un produit populaire commercialisé dans une bouteille standard. Avec le pointu comme avec le pastis bleu, nous avons cassé les codes et en avons fait un produit qui s’offre ou se ramène comme un souvenir ».
La Liquoristerie de Provence au cœur d’un écosystème
Outre la Liquoristerie de Provence, et le cru classé Saint-Martin, le couple revendique une activité œnotouristique. Les Barry ont investi 500 000 € pour créer un musée sensoriel interactif sur les vins et les liqueurs, afin d’attirer également les adeptes de « spiritourisme ». Superbe, le domaine accueille en outre des mariages, séminaires et une activité de chambres d’hôtes. « La diversification est la seule option qui permet de s’inscrire dans le temps », souffle Renaud de Barry. Une vision que partage son épouse, Adeline, 11e génération d’une même famille aux commandes de cette propriété qui prend racines en 58 av. J.-C. avec la création d’un premier domaine viticole. « Ce sont mes aïeux qui ont racheté cette terre aux moines de Lérins pour y construire en 1740, la maison, complète celle qui se dévoue corps et âme au domaine depuis l’âge de 24 ans. Et ça n’a pas été facile tous les jours, mais nous sommes arrivés à imposer les rosés côtes de Provence parmi les meilleurs au monde ». Et le chemin semble tout tracé pour la Liquoristerie de Provence !
Liquoristerie de Provence, 614, route des Arcs, 83460 Taradeau ; infos au 04 94 99 76 76.
Apéritifs-digestifs, le trio gagnant de l’été 2024
de gamme est ornée d’un tableau personnalisé du peintre Yann Letestu. Son profil est bien entendu marqué par l’anis et la réglisse mais aussi par le safran et le thym, joyaux végétaux très sudistes.
Dégustation : de 6 à 8 volumes d’eau et
plein de glaçons. 45% alcool.
Tarif : 30 €
Dégustation : apéritif frais
et faible en alcool (17%) à
siroter frais, avec ou sans
glaçons, ou en base
de cocktails fraîcheur
Tarif : 32 €
Dégustation : apéritif frais et faible en alcool à siroter avec des glaçons, avec ou
sans tonic, ou en base de cocktails fraîcheur.
Tarif : 22 €
Photos ©AccèsPresse
Ajoute un commentaire