Entre Lorgues et Salernes dans le Var, le château de Berne domine un vignoble de 143 hectares, ceint par quelque 500 hectares de forêts. On y mange, sous la houlette du chef Benjamin Collombat, et on y dort dans un grand confort, les propriétaires ne cachant pas leurs ambitions luxueuses. Les vignes, principalement orientées sud, se partagent le plateau à 330 mètres d’altitude, pour le grenache, et le château à 250 de haut s’avère être un terroir de prédilection pour élaborer les rosés. A peine si en février dernier le vignoble a entamé sa conversion en agriculture biologique : il faudra attendre 3 ans en tout pour obtenir le précieux logo. Pour l’heure, les cépages les plus classiques y sont cultivés : syrah, grenache noir, cinsault, sémillon, ugni-blanc, viognier, cabernet-sauvignon, carignan, rolle et mourvèdre. Jouissant d’un climat méditerranéen, à influence continentale, le château de Berne profite d’un environnement favorable alternant les étés chauds et secs avec les hivers froids. Les 50 jours de vent par an garantissent un état sanitaire exempt de moisissures, les nuits fraîches varoises contribuant à une maturation lente des raisins.
Cette cuvée rosé 2017 Terres de Berne raconte toute la typicité des côtes de Provence. Le maître de chai du château a conçu cette cuvée par pressurage direct ; l’assemblage de grenache noir, cinsault et syrah, confère à ce vin une robe rose saumon brillante. Le nez respire des arômes de fruits exotiques (pamplemousse et mangue) ainsi que de pêche. L’attaque est fraîche et fruitée, acidulée et finement structurée. La finale ronde offre une belle longueur sur des notes d’agrumes. On servira ce rosé à 10-11°C à l’apéritif, sur des recettes provençales rustiques à base d’olives, de tomate et d’ail, sur des plats orientaux (brochettes d’agneau grecques, homos, fatayeh libanais), des rouleaux de printemps et des nems.
Terres de Berne rosé 2017, 15 € la bouteille de 75 cl, en vente au château et chez les cavistes.
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