Provence

► Le guide Gault & Millau est en plein tour de France. Dans chaque région, le guide choisit une ville étape et a choisi Nice récemment pour présenter le contenu de son millésime 2025, avec un zoom sur la région Sud évidemment.
Gault&Millau d’Or : Yoric Tièche Grand-Hôtel du Cap-Ferrat à Saint-Jean Cap Ferrat
Grand de Demain : Edgar Bosquez, restaurant Ekume à Marseille
Jeune Talent : Adrien Antelme et Valentine Lorcher, restaurant Soléa à Aups
Techniques d’excellence : Richard Toix Le Charlie – Domaine Bella Vista à Porticcio
Cuisine de la Mer, des Lacs et des Rivières : Christophe Gavot, restaurant La Villa Gallici à Aix-en-Provence
Terroir d’exception, Julien Allano, restaurant Ju – Maison de Cuisine à Bonnieux
Tradition d’aujourd’hui : Julien Richard, restaurant Le Seize à Arles
Pâtissier Floriane Grand au Blue Bay Marcel Ravin de Monaco
Sommelier, Claire Trimolet, restaurant Pollen à Avignon
Accueil Oasis du Petit Galibier à Saint-Zacharie
Jeune talent en salle : Elise Chanclou au château de La Gaude – Le Art à Aix-en-Provence

Le Pradet

► Résidence culinaire engagée à la Villa Rocabella.- La villa, petit bijou neo-classique surplombant la mer, accueille une résidence culinaire engagée, pensée comme un véritable laboratoire de création pour des cheffes (que des femmes sur cette première édition) qui souhaitent repenser leur manière de cuisiner, entre exigence environnementale et liberté créative. La première édition se tient jusqu’au 16 mai 2025 à la Villa Rocabella, au Pradet,​ un lieu chargé d’histoire cinématographique où ont été tournés des épisodes de Downton Abbey, de Les Estivants, de L’Homme qui avait vendu sa peau…, et qui, pour la première fois, ouvre ses portes au public pour des événements culinaires. Cinq cheffes émergentes, venues de France (et au-delà), y mènent un travail de recherche et d’expérimentation, avec une contrainte forte : respecter un cahier des charges inspiré des critères Ecotable (produits ultra-locaux et bio si possible, cuisine végétale, zéro déchet, sobriété énergétique). Cetterésidence s’articule entre temps de création individuelle,  collaborations croisées, et rencontres avec des personnalités engagées telles que Daniel Vuillon (fondateur du réseau Amap), Bérangère Fagart (cheffe et co-présidente d’Ecotable), ou encore Arnaud Tabarec, cuisinier installé dans la région. Le fruit de leurs recherches sera partagé à l’occasion de brunchs (dimanches 4 et 11 mai)  et dîners (les samedis 3 et 10 mai) végétariens, éco-responsables, éphémères et sur réservation.
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2e Arrondissement Marseille Restaurants en Provence

Tetro, le resto t’es trop bon de Raphaël et Dylan

Tetro, c'est le nouveau resto de Raphaël et Dylan au Panier

Pratiquement deux mois se sont écoulés depuis l’ouverture de Tetro, le 6 octobre dernier, le temps nécessaire pour que Raphaël François et Dylan Proisy prennent leurs marques. Le Panier et sa Grand’rue, ont été comme un point de convergence pour Dylan (ex-Sauvage, Paris) et Raphaël (ex-Eaux de Mars) qui ont jeté leur dévolu sur une carcasse de boutique à l’état brut au rez de chaussée d’un immeuble 60’s. Point de gros travaux et c’est tant mieux, les additions n’en seront que plus légères. On déjeune dans un mood amical, sourires et vue directe sur la cuisine où Dylan ressemble à un chef d’orchestre. Un ballon de vin nature en main, presqu’un cliché dans ce genre d’adresse, et nous voici flottant sur une carte éclaboussante d’iode. Tetro restaurant

Il y a trop peu de propositions pour que l’adresse soit malhonnête : deux entrées, autant de plats avec une prédominance maritime avérée et une belle inclination pour le terre-mer. Pistes de moules, moules farcies (cochon et bœuf), palourdes en aïoli-chapelure et épinards, encornets farcis aux champignons : les emblèmes méditerranéens et grands classiques de la cuisine populaire sont réunis. Les palourdes sont travaillées dans l’esprit d’une bourride, qu’on sauce au pain sans retenue ; le contraste avec la chapelure croustillante est souriant, la pointe d’amertume des épinards est bienvenue. Mais en dépit de ces bonnes intentions, le bol est trop salé et tempère les ardeurs. La fête se poursuit avec cet encornet farci aux trompettes de la mort-ricotta sur riz noir. Un sans faute, la chair du mollusque est cuite à la perfection, les saveurs et la mâche voluptueuses.

Et le dessert ? « Le chef n’a pas eu le temps d’en faire », avoue la serveuse, suscitant déception et frustration, car il aurait été intéressant de voir comment un cuisinier aussi séduisant aurait interprété une partition sucrée. Le café et une joyeuse conversation plus tard, il est temps de lever le camp. Alors faut-il aller chez Tetro ? Un critique gastronomique qui connut son heure de gloire au Figaro à la fin du XXe siècle disait qu’un restaurant est excellent lorsqu’on se souvient une semaine après, de ce qu’on y a mangé. Eh bien nous, on se souviendra encore dans un mois de ce qu’on a goûté chez Tetro.

Tetro restaurant, 36, Grand’rue, Marseille 2e arr. ; infos au 06 27 33 62 95. Carte 22-30 €.
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