Bouches-du-Rhône

Grappes d’or.- Pour la 3e année consécutive, la soirée des Grappes d’or s’est déroulée au fort Ganteaume ce lundi 10 mars dernier à Marseille. Le principe ? Mettre en lumière les professionnels les plus emblématiques des terroirs locaux et du savoir-faire vigneron distingués en six catégories. La cérémonie a réuni les lauréats bien sûr et célébré les vins des Bouches-du-Rhône ainsi que ceux qui contribuent à leur notoriété.
• Catégorie restaurateurs : Les Roches Blanches à Cassis
• Catégorie cavistes : Cave Vol aux Vins d’Audrey Brugière à Velaux
• Catégorie démarche collective : association des Vignerons de Sainte-Victoire
• Catégorie Jeune viticulteur : Mathilde Doudon  à Trets
•  Coup de Cœur : Vignerons du Roy René – Didier Pauriol à Lambesc
Martine Vassal, présidente du conseil départemental 13 et présidente de la Métropole AMP, Laurent Israelian (président de la Chambre d’agriculture 13), Hervé Granier (conseiller  départemental 13 délégué à la viticulture), Fabien Doudon (viticulteur, élu à la Chambre d’agriculture en charge de la viticulture, président de la cave coopérative Lou Bassaquet) et Yvon Gary (président de l’association des sommeliers Alpes Marseille Provence) étaient présents.

Marseille

► La réforme aux Réformés. Le groupe Mando Hospitality a vendu le restaurant du rooftop du cinéma Artplexe sur la Canebière à Laurent Battisti (Le Caribou, Grandes Halles du cours d’Estienne d’Orves, Le Pointu, Le Phonographe, le café de l’Horloge). L’équipe de 25 personnes demeure et sera dirigée par Jérôme Caprin (Ex-Ventre de l’Architecte, ex-Mesa, ex-la Savonnerie). Au rez-de-chaussée, le Blum tombe lui aussi dans l’escarcelle de Battisti qui veut en faire « une belle trattoria à l’italienne ».

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Restaurants en Provence

Mi-bistro et mi-gastro, Urban kitchen invente son style

urban kitchenStéphane Lamani a vendu son restaurant de la rue Sainte-Victoire. Axis n’est plus et voilà le cuisinier faisant casserole commune avec Jérémy Magnan au comptoir de ce rendez-vous du déjeuner où cohabitent employés de bureaux, commerçants et gens de passage. Si le dimanche est voué depuis plusieurs années au brunch, la cantine urbaine propose en semaine des formules déjeuner à des tarifs attractifs. Aux plats du jour (filet de cabillaud-casserole de céréales poire et fenouil, casserole de poulpe-pomme de terre et chorizo, salade de fenouil-artichauts, champignons et roquette), succèdent les suggestions assez bien travaillées : tataki de thon (bien cuit et cru à coeur) et wok de légumes sautés à la sauce soja, burratta et piperade de légumes-pesto de basilic, filet de boeuf grillé-pommes grenailles artichauts et crème d’anchois… A mi-chemin entre la brasserie et le restaurant, la carte reste lisible, compréhensible et cohérente avec des propositions végétariennes qui font corps avec l’ensemble.
Un apéritif ? Un verre de Doria des vignerons de Marrenon, et nous voilà heureux. Avec sa robe jaune paille, sa rondeur en bouche et les notes sucrées en attaque, ce vin blanc volumineux laisse une persistance en bouche sur des notes miellées et aguicheuses. Idéal avec la côte de veau au gratin dauphinois citronné, ce vin s’accordera de bonne grâce avec le jambon de porcelet car la polenta crémeuse (trop compacte), s’agrémente d’une heureuse sauce à la moutarde. Ile flottante, crumble poire-raisin ou mousse à la framboise, le coeur hésite. Finalement, ce sont les mousses framboise bien acidulées posées sur des biscuits à la cuiller imbibés d’un sirop de sucre qui s’avèrent les plus séduisantes.
La terrasse ceinte d’un mur de bambous exerce, à la belle saison, un pouvoir tout aussi attractif que la rapidité du personnel qui a bien compris qu’entre midi et deux, les clients n’ont guère le temps. Alors faut-il y aller ? Oui car le rapport qualité-prix est au rendez-vous et l’inventivité de la carte distingue cette cantine urbaine de la jungle environnante.

23, avenue de Corinthe, Marseille 6e ; résas au 09 83 72 01 66. Formules midi : 13,50, 16 et 17,50 €. Carte : 30 €.